Evaluation de la relation qualité-prix du riz produit dans la vallée du fleuve Sénégal

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Article de revue scientifique de Fall A. A. - 2015

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  • Référence bibliographique
  • Année de publication
  • 2015
  • Auteur(s)
  • Fall A. A.
  • Titre du document
  • Evaluation de la relation qualité-prix du riz produit dans la vallée du fleuve Sénégal
  • Titre en anglais
  • Relationship between quality and price of rice produced locally in the Senegal River valley
  • Adresse email de l'auteur
  • aafall2@yahoo.fr
  • Adresse URL
  • http://www.slire.net/download/2268/article_1_pg_brab_n_77_juin_2015_fall_evaluation-relation_qualit_-prix-riz.pdf
  • Journal ou Magazine
  • Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB)
  • Mois de création ou de publication
  • Juin
  • Numéro du journal ou du magazine
  • 77
  • Numéros de pages
  • 1-16
  • Pays concerné(s)
  • Sénégal
  • Thésaurus associé(s)
  • TropicAgrif
  • Mots-clé(s) TropicAgrif
  • Céréales
    Riz
    Economie et gestion
    Economie des filières agricoles
    Types de contrainte
    Prix élevés
    Insuffisance de qualité
    Types de contrainte
    Insuffisance en qualité
    Insuffisance du prix
    Dimension nationale
    Nationale
    Approche disciplinaire
    Monodiscipline
  • Enregistré le
  • 2015-12-19
  • Modifié le
  • 2015-12-19
  • Administré par
  • POMALEGNI Charles Bertrand
  • Résumé
  • La production du riz au Sénégal est insuffisante par rapport à la demande et son accès est difficile au marché. L’objectif de l’étude était d’évaluer les critères de qualité du riz des consommateurs et leur incidence sur le prix au marché. L’analyse relative à la production « frontière »a été faite sur un échantillon aléatoire de 500 ménagères dans les grandes zones de production et de consommation du riz. Les résultats ont montré que la dépense moyenne alimentaire était de 2.353 FCFA/j dont le riz représentait 23%. Les qualités de riz brisé 100% parfumé et non parfumé importés ont été les plus consommées respectivement à 45% et 37% dans les grands centres urbains. Le riz local était mieux apprécié à 33%dans les centres secondaires et zones de production. L’origine locale était plus préférée en zone rurale dont 21% pour le riz brisé et 71% pour le riz entier. Le riz au poisson utilisant en majorité le riz brisé importé conservait sa primauté sur les autres plats de riz dans plus de 31% des ménages. Le riz entier long ou rond, local comme importé était apprécié dans les plats de riz avec sauce. Les critères de qualité choisis par les ménages ont été dominés par le goût (22%) et la capacité de gonflement (14%). La facilité de cuisson, la forme et la cohésion des grains après cuisson et la propreté représentaient respectivement 11, 10 et 9% des choix. Les prix proposés variaient entre 190 et 500 FCFA/kg selon la qualité. La hausse du taux de brisure diminuait de 45%le prix. La capacité de gonflement du riz induisait de 25% de hausse du prix. La blancheur du riz augmentait 13% le prix et la propreté de 11%.Bien qu’observable à postériori, le goût induisait 20% de hausse du prix et l’arôme de 21%. Ainsi, l'exploitation de la qualité exigée par le marché implique l'utilisation de technologies d'optimisation des critères de qualité et un renforcement de mesures d’alignement des produits au rapport qualité-prix.
    Mots clef: Riz, critères de qualité, consommateurs, préférence, compétitivité
  • Résumé en anglais
  • The local rice production in Senegal is not self-sufficient and faces often lack of market access. The study aims to estimate the consumers’ quality criteria and their incidence on market price level. A random sample of 500 housewives is followed in the large-scale rice producing and consuming zones. The production “frontier” function is used. The results showed that the average daily food expenditure was 2,353 FCFA and rice represented 23%. The quality of broken rice imported 100%perfumed and not perfumed were the most consumed, representing 45% and 37% in big city cities, whereas the local rice is better appreciated in secondary cities and producing zones (33%). Local rice type was more quoted in rural area among which 21% for broken rice and 71% for whole grain rice. The rice and fish dish using for the greater part of imported broken rice preserved its superiority on the other dishes in 31% of the households. The long or round whole grain rice, local or imported is appreciated in the various dishes of rice with sauce. The quality criteria chosen by the households are dominated by the taste (22%) and the capacity of inflation (14%). The ease of cooking, shape and cohesion of grains after cooking and the cleanliness represented respectively 11, 10 and 9% of choices. The proposed prices varied between 190 and 500 FCFA per kg according to the perceived quality. An increase in the rate of broken rice decreased in 45% the required quality price. The rice capacity of inflation inferred of 25% of increased price. Rice whiteness leaded to an increased price of 13% and the rice property to an increase of 11%. Although observable a posteriori after cooking, the taste leaded 20% of increased price and the rice aroma to 21%. So, harnessing quality required by the market implies the use of technologies leading to quality optimization and policy implication for strengthening measures of products alignment to quality-price.
    Key words: Rice, quality criteria, consumers, preference, competitiveness.