la problématique du financement et de la gestion des intrants agricoles dans la filière coton ivoirienne

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Master's thesis of BAKAYOKO Mohamed Lamine, IRITIE Bi Goli, Dr. KONE Siaka, BATTO Paul Alfred - 2008

  • Literature reference
  • Author
  • BAKAYOKO Mohamed Lamine, IRITIE Bi Goli, Dr. KONE Siaka, BATTO Paul Alfred
  • English title of the work
  • the problematic of financing and the agricultural intrants management in the path of the Ivory Coast cotton
  • Title of the work
  • la problématique du financement et de la gestion des intrants agricoles dans la filière coton ivoirienne
  • Year of publication
  • 2008
  • Month of publication
  • JUIN
  • Publisher's address
  • ing_jeanmarcdjolo@live.fr
    0022509152949
  • School where thesis was written
  • Ecole Supérieur d‘Agronomie
  • Countries concerned
  • Ivory Coast
  • Associated thesauruses
  • Saved on
  • 2012-10-17
  • Modifed on
  • 2012-10-17
  • Administrated by
  • DJINA Djolo Jean-Marc Junior
  • Abstract
  • Le vaste programme d'ajustement structurel et les politiques de libéralisation entrepris en Côte d'Ivoire, depuis les années 1990, ont eu pour principale conséquence le retrait général de l’État des activités de financement agricole. Dans la filière coton particulièrement, ils se sont manifestés par l'arrêt du monopole étatique assuré depuis par la CIDT et l'émergence
    de sociétés cotonnières privées. Mais aussi et surtout par l'arrêt des subventions accordées aux producteurs pour la fourniture des intrants. Intrants qui pourtant, du fait de la spécificité du coton, sont des facteurs de production très importants. En effet, ils constituent 60 à 80 % du revenu brut du producteur et leur acquisition au comptant est au-delà des possibilités de
    bon nombre de producteurs. Dès lors, se pose de manière récurrente le problème de financement des intrants dans la culture du coton. Depuis, les solutions du financement des intrants se sont montrées inefficaces comme en
    témoigne la fréquence des crises des impayés des crédits intrants. Cette situation est à l'origine de la réticence des institutions financières classiques à s'investir dans la filière, qui dénoncent l'inadéquation des systèmes de recouvrement des crédits octroyés. La définition d'un meilleur cadre de financement et de recouvrement des crédits au sein de toute la filière s'avère donc nécessaire. Cette étude s'inscrit dans ce cadre, et a pour objectif principal d'apporter une contribution à la définition de cette politique. De manière spécifique, il s'agit de montrer l'importance des intrants, du financement dans l'activité cotonnière, d'analyser les alternatives offertes par les mécanismes de financement existants ou ayant existé ; de proposer un schéma de financement, de gestion des crédits intrants et surtout un mécanisme de recouvrement efficace. Pour atteindre ces objectifs, une revue de littérature sur le sujet a été réalisée dans un
    premier temps, suivi d'une longue série d'entretiens et d'enquêtes qui a concerné l'ensemble des acteurs de la filière. Elle était destinée à déceler les forces et les faiblesses de la filière pour l'exercice du financement et la gestion des intrants dans la cotonculture ivoirienne, et à
    entrevoir les nouvelles perspectives de résolution de la problématique. Les résultats de cette étude combinés aux résultats de cette analyse d'une simulation de système de financement autonome, nous ont permis de soutenir les conclusions suivantes : le manque de financement, le manque de garantie à offrir aux institutions financières, le surendettement de la filière et la baisse de la productivité sont les principaux passifs de la filière dans l'élaboration de tout mécanisme de financement dans la filière ; les actifs par contre sont la présence de biens immeubles (usines, terres ... ) et de
    fortes structures de régulation et d'accompagnement de la filière (ARECA, ACE et InterCoton) ; les coûts d'acquisition des intrants sont trop élevés ;
    une gestion autonome (pourtant impossible du fait de la faiblesse financière et structurelle des OPA) serait plus supportable et rentable pour les producteurs. Au vu de ces résultats, nous proposons un projet de financement qui est basé sur l'exécution de contrats de vente préalablement nantis au profit d'une nouvelle institution financière. Cela permettra ainsi de sécuriser le financement tout en offrant aux acteurs une plus grande
    liberté commerciale. Nous proposons également des mesures d'accompagnement qui réorganisent la filière et consolident tout mécanisme visant à la bonne marche de la culture du coton en Côte d'Ivoire.
  • English abstract
  • The vast structural adjusment program and liberalism political undertake in Côte d'Ivoire in 1990 have had the general withdrawal of govemment to financing agricultural activities as principal drawbacks. In cotton channel particularly, these programs are manifested by the stoppage of govemment monopoly which was secured by CIDT and the emergence of private cotton societies. In addition there is a stoppage of subsidies aliowed to producers for fertilizers providing which is condering the specifities of cotton culture the most important production factor. Fertilizer providing indeed constituded 60 to 80 % of producers revenu and their purchase in cash is beyondof the possibilities of many of them. Consequently there is a reccurent problem of fertilizer financing in cotton culture. The solutions offertilizer financing show their ineffectivityas statement the value ofuunpaid
    fertilizers credit. This situation is originaliy due to the reticence of standard financial institutions to invest themselves at this channel that denote the inadequation of credit system recovery. The definition of a better part of financing and credit recovery whithin ali the channel is necessary. This study is a this case and have as principal objectives to bring on honest contribution to the of this poli tics. At specifie manner we have to show clearly the importance of fertilizer financing in cotton culture activities, to show alternatives offered by the mechanism of credit recover. To achieve these objectives, a littérature revue on this subject has been realized firstly
    foliowed bya long series of interviews and investigations conceming ali the actors of the channel. This was destinated to find the strenght and weakness ofthe channel and find also a new perspectives to resolve our problematical. The resultat of this study combined with resultat of a simulation of an autonomous financing system, give us the foliowing conclusion : the lack of financing and guarantee offered to financial institutions ; the overunning into debit of ali the channel and the fali of productivity are the main liabilities of the channel in his elaboration of financing mecanism ; the as set are due to the presence of goods (buildings, mani factures, lands) ; the high cost of intrant ; An autonomous management (howere it is impossible because of the weakness of OP A) will be bearable and profitable for producers. At the end of this study we will propose a projet of financing based on the exécution of selling contract which should be given to new financial institution. This will enable the securization of financing white offering to the actors a great trade liberty. We will also
    propose sorne accompaning mesures which could reorganize the channel and consolidate all mechanism aiming to the sucees of the sucees of cotton culture in Côte d'Ivoire.