EVALUATION EX-ANTE DE LA MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES DE RELANCE DU POLE COTON-TEXTILE AU BENIN

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Report of Cabinet Afrique Décision Optimale (CADO-80) - 2010

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  • Literature reference
  • Author
  • Cabinet Afrique Décision Optimale (CADO-80)
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  • Title of the work
  • EVALUATION EX-ANTE DE LA MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES DE RELANCE DU POLE COTON-TEXTILE AU BENIN
  • Year of publication
  • 2010
  • Author's email
  • /
  • Institution
  • Coopération Technique Allemande (GTZ)
  • URL Address
  • http://www.slire.net/download/1932/minist_re_de_l_conomie_et_des_finances.pdf
  • Countries concerned
  • Benin
  • Associated thesauruses
  • ESPEs-Africa
  • Keywords ESPEs-Africa
  • Formal Services
    Licit Services
    Networks of players
    Internationtal exchanges
    Transborder regional exchanges
    Formal trade
    Exchanges of seedcotton
    Exchanges of cotton lint
    Exchanges of fertilizers
    Exchanges of pesticides
    Input supply
    Demographic growth
    Rural exodus
    Migration and ag. economy économie agricole
    Social security
    Public service of security
    Access to information
    Access to inputs
    Access to training
    Land security
    Scheme of supervision of rural areas
    Research and innovation scheme
    Sustainable management of natural resources
    Training for literacy
    Development of industry
    Management of land occupation
    Impact evaluation of regional policies
    Impact Evaluation of international agreements
    Cultivables spaces
    Exploitation and economic impacts
    Exploitation and social impacts
    Exploitation and economic impacts
    Exploitation and social impacts
  • Saved on
  • 2013-05-07
  • Modifed on
  • 2013-05-07
  • Administrated by
  • HOUNKPE Wanignon Lazare
  • Abstract
  • Le coton est un produit stratégique de l'économie béninoise. En effet, il procure un revenu à plus d'un tiers de lalpopulation. Mais aujoud'hui, cette culture enrégistre des contres performances imputables aux problèmes internes de gestion de la filière et aux subventions massives que les pays développés accordent à leurs producteurs. Si rien n'est faire, il va s'en suivre une aggravation sans précédent de la pauvreté des populations rurales accompagnée de graves déficits budgétaires de l'économie béninoise.
    Face à cette situation, des actions sont engées pour relancer le pôle coton-textile de manière à réaliser la vision du Gouvernement exprimée dans l'agenda vers une économie émergente: "une filière cotonnière restructurée qui valorise les compétences locales de création et de disign sur des marchés de niche à forte valeur ajoutée".
    Il était alors nécssaire d'évaluer l'impact que ces actions pourraient avoir sur les différentes cibles et sur les indicateurs macroéconomiques en vue d'encourager et/ou de réorienter les interventions du Gouvernemnt. C'est pour cela que présent étude a été initiée pour évaluer limpact ex-ante des stratégies de relance du pôle coton-textile sur les marges de manoeuvre de l'Etat, le cadre macroéconomique et l'atteinte des OMD.
    L'étude s'est inscrite dans une démarche empirico-inductive qui a permis de rencontrer les acteurs, de collecter les données adéquates et de les analyser avec des outils appropriés.
    Au terme des analyses les informations et résultats suivants sont rendus disponibles:
    S'agissant des relations entre l'offre du coton-graine, les prix des engrais, du coton-graine, du coton-fibre et de la graine de coton, un modéle économique a été utilisé pour analyser les déterminants de l'offre du coton. Le modèle a montré que les variables qui expliquent significativement l'offre du coton-graine sont le prix aux producteurs et le rendement à l'hectare du coton. Par contre, le prix du coton fibre, de la graine de coton et lrix moyen des intrants n'ont pas été significatifs.
    A propos des subventions accordées à la filière, il est noté que depuis la campagne 2000-2001, l'Etat a injecté globalement 67,126 milliards de FCFA pour garantir le prix aux producteurs de coton-graine suite à l'effondrement des cours sur le marché international, pour maintenir le prix des engrais à un niveau incitatif et pour apurer les dettes qui paralysaient la filière.L'analyse de l'efficacité de ces subventions a permis de conclure ce qui suit:
    Les subventions portant sur l'apurement des dettes des producteurs et égreneurs ont été efficaces dans la mesure où elles ont permis de rétablir l'équilibre financier de la CSPR et de redonner confiance à ces acteurs;
    en terme d'accroissement la production par cotonnière par la subvention du prix des engrais, les subventions ont été très peu efficaces dans la mesure où la production a baissé en moyenne de 41% sur la période de 2008 à 2010. Par contre, les subventions sur le prix du coton-graine au producteur ont contribué à accroitre la production en moyenne de 21%. Ainsi de façon globales, les subventions du prix du coton-graine et des engrais n'ont pas suffit pour accroitre le niveau de production par rapport a son niveau d'avant la "crise du coton";
    les producteurs n'auraient pas dégagé de marge brute, si l'Etat n'anait pas subventionné la filière en 2001-2002, en 2004-2005 et en 2009-2010. Le gain social lié à la subvention en 2001-2002 et en 2004-2005 est estimé à environ 19 milliards de FCFA. Ceci témoigne de l'efficacité des subventions en terme d'impact sur le revenu des prducteurs. Elles ont de garantir de revenus aux producteurs malgré un environnement international peu favorable;
    Une revue des stratégies et actions pour redynamiser le pôle coton-textile à été faite
    S'agissant du secteur coton-graine, il ressort que les stratégies élaborée d'une part par le MAEP et d'autre part par les acteurs eux-mêmes (AIC) se recoupent et contituent des déclinaisons de la vision du Guovernement pour la filière. Leur mise en oeuvre permettra d'atteindre les principales réalisations suivantes:
    une amélioration du niveau actuel des rendements pour le porter à 1500 tonnes/ha a à partir de 2012;
    une production cotonnière de 600.000 à partir de 2012.
    S'agissant du secteur textil, la stratégie de relance est basée sur:
    la restauration de la compétitivité qui passe la saturation des capacités de production par une amélioration de la productivité, et le contrôle des cours salariaux à travers la baisse de l'effectif suite aux déârts à la retraite;
    la suppression dégressive de la subvention sur la matière prmière, subvention indispensable par ailleurs (à court terme) pour la survie de la filière;
    la restructuration de la SITEX;
    le désengagement de l'Etat.
    S'agissant des impacts probables des stratégies de relance du pôle coton-textile sur les couches sociales concernée, les finances publique, le cadre macroéconomique et l'atteinte des OMD, les simulations faites ont donné les résultats suivants sur la période de 2012-2015:
    Selon les résultats de la première simulation, le PIB au prix du marché connaitrait une augmentation annuelle moyenne d'environ 7 milliards de FCFA sur la période 2012-2015 soit un accroissement de 0,22% par rapport au scénario de bse. Par contre pour les simulations 2 et 3, ces augmentations sont ressorties respectivement 4,61 et 3,48 milliards représentants des accroissement respectifs de 0,14% et 0,11%;
    Le taux de mortalité infantile connaitrait des réductions respectives de 0,03, 0,02 et 0,02 point pour mille pour s'établir respectivement à 7,90, 7,91 et 7,91 point pour mille en 2015 pour trois simulations. Il fau remarquer l'OMD4 relatif à l a réduction de la mortalité infantile est déjà réalisé au Bénin;
    L'investissement porté par sa composante publique connaitrait des augmentations annuelles moyennes respectives de 4,15, 2,9 et 2,31 milliards sur la période 2012-2015 pour les trois simulations soit des accroissements respectifs de 0,7%, 0,49% et 0,39% par rapport au scénario de base;
    Poussée par l'amélioration des exportations, la balance commerciale enrégistrerait des augmentations annuelles moyennes respectives de 1,56, 1,12 et 0,9 pour les trois simulation réduisant ainsi le déficit commercial de 0,58%, 0,41% et 0,34%;
    L'encours de la dette publique s'améliorerait respectivement de 1,76%, 1,29% et 1,07% pour lestrois simulations par rapport au scénario de base pour connaitre des diminutions respectives de 22,31, 16,33 et 13,49 milliards de FCFA en moyenne annuelle;
    Les recettes fiscales connaitraient des améliorations respectives en moyennes annuelles de 4,73, 3,30 et 2,62 pour les trois simulations soit des accroissement respectifs de 0,9%, 0,63% et 0,50% par rapport au scénario de base;
    L'extrême pauvreté et la faim mesurée par l'incidence de la pauvreté s'améliorerait respectivement de 0,11, 0,08 et 0,06 point de pourcentage pour les trois siulations pour s'établir respectivement à 26,71%, 26,74% et 26,76% en 2015. Ce qui est encore loin de 15% retenu par les OMD;
    Le taux net d'achevement primaire ressortirait respectivement à 60,77%, 60,76% et 60,77% en 2015 loin de la cible de 97% soit des améliorations respectives de 0,03, 0,02 et 0,01 point de pourcentage par rapport au scéanrio de base pour les trois simulations;
    Quant à la santé maternelle, on enrégistre des augmentations respectives de 0,44, 0,31 et 0,25 pour 100.000;
    Les mesures préconisées pra les différentes simulations sont sans impact sur l'accès à l'eau potable et à un assainissement sûr;
    Les ménages ruraux pauvres bénéfieraient relativement plus de l'augmentation de la production du coton graine que les autres types de ménages. Ceci s'explique par le fait que le revenu par tête des ménages ruraux pauvres est relativement plus bas que celui des autres types de ménages.
    A propos des mesures compléments pour dynamiser les sous-secteurs coton-graine et textile:
    Sur la base des résultats d'estimaton, il est proposé d'améliorer le prix au producteur à travers des subventions habituelles sur les engrais. D'autre part des stratégies sont engagées pour améliorer les rendements actuels de production de coton graine pour une moyenne de 1500 Kg/ha;
    Sur la base de l'objectif affiché par le Gouvernement de transformer au moins 15% de la production nationale de coton-fibre d'ici à l'horizon 2015, (ce qui correspond à environ 36 000 tonnes de coton-fibre par an), un projet de réhabilitation sur trois ans, des usines exisstentes est proposé comme la première étape d'un redémarrage des activités du sous secteur. Un scénario de mise en oeuvre pratique de la relance des usines textiles est proposé. Il est décrit une évolution en trois étape qui pourrait s'étaler sur une période d'au moins deux ans:
    Pour répondre aux nombreux défis de l'industrie textie, des mesures ont été retenues en complément à celles qui sont inscrites dans l'agenda vers une économie émergente. Elles traduisent que les approches de solutions pour la relance du textile béninois sont connues et qu'il s'agit maintenant de passer à la mise en oeuvre de ces mesures sur la base d'une volonté politique réelle;

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