Etude relative à la filière riz : Elaboration d’un document référentiel Deuxième partie : Analyse bibliographique critique des travaux effectués par domaine sur le riz et la riziculture au Bénin

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Technical document of ADEGBOLA Ygué Patrice, AHOYO ADJOVI Nestor René, ALLAGBE Cogou Marcellin, HOUSSOU A. Paul Ferdinand, BANKOLE Abdul-Baaki, DJIDONOU S. Jérôme, KOGBETO Chimelle Estelle, KOUMASSA BONOU Léonie, OUSSOU Brice Cossi Tiburce, AKAKPO Cyriaque, GUEDOU E. Marius Serge, HINNOU Cossi Léonard, POMALEGNI S. Charles Bertrand, ADJANOHOUN Adolphe, IGUE Attanda Mouinou and MENSAH Guy Apollinaire - 2014

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  • Literature reference
  • Author
  • ADEGBOLA Ygué Patrice, AHOYO ADJOVI Nestor René, ALLAGBE Cogou Marcellin, HOUSSOU A. Paul Ferdinand, BANKOLE Abdul-Baaki, DJIDONOU S. Jérôme, KOGBETO Chimelle Estelle, KOUMASSA BONOU Léonie, OUSSOU Brice Cossi Tiburce, AKAKPO Cyriaque, GUEDOU E. Marius Serge, HINNOU Cossi Léonard, POMALEGNI S. Charles Bertrand, ADJANOHOUN Adolphe, IGUE Attanda Mouinou and MENSAH Guy Apollinaire
  • English title of the work
  • Non disponible
  • Title of the work
  • Etude relative à la filière riz : Elaboration d’un document référentiel
    Deuxième partie : Analyse bibliographique critique des travaux effectués par domaine sur le riz et la riziculture au Bénin
  • Year of publication
  • 2014
  • Author's email
  • inrabdg1@yahoo. fr
  • Institution
  • INRAB-CTB/Bénin
  • URL Address
  • http://www.slire.net/download/2204/04_11_2014_2u00e8me_partie_analyse_bibliographique_riz.pdf
  • Countries concerned
  • Benin
  • Associated thesauruses
  • TropicAgrif
  • Keywords TropicAgrif
  • Cereals
    Rice
  • Saved on
  • 2014-11-05
  • Modifed on
  • 2014-11-05
  • Administrated by
  • POMALEGNI Charles Bertrand
  • Abstract
  • L’objectif de cette partie est de faire une analyse critique par domaine des documents répertoriés sur la filière riz et la riziculture au Bénin afin d’en dégager les insuffisances et de proposer de nouvelles études à faire durant la 2ème phase du projet. La méthodologie adoptée pour ce travail est basée exclusivement sur une recherche documentaire dans tous les centres et bibliothèques de documentation installés au Bénin et sur internet avec divers moteurs de recherche. Le plan de rédaction de la présente synthèse bibliographique critique est ILPIA (Introduction, Littérature, Problème, Implication, Avenir) mais les principaux titres de certains documents ont été modifiés puis assortis de divers sous-titres plus explicites. L’analyse bibliographique critique de la filière riz et la riziculture au Bénin fait ressortir les spécificités suivantes :
    Caractéristiques du riz : Le riz est d’origine asiatique mais est distribué aujourd’hui sur tous les cinq continents. Les milliers de variétés de riz existantes sont parfois classées selon leur écologie favorable à leur culture, la longueur du cycle végétatif et le port végétatif (Mémento de l’Agronome, 2002). Le riz est une plante annuelle glabre à chaume dressé ou étalé de hauteur variable, allant de moins d'un mètre jusqu'à cinq mètres pour les riz flottants.
    Dans le monde, le riz est la troisième céréale produite avec environ 590 millions de tonnes de paddy en 2003, ce qui la place juste derrière le blé et le maïs (Abiassi, 2006). Produit principalement en Asie, le riz est essentiellement consommé dans les pays producteurs. L’Afrique vient au second rang mondial pour la production, avec 3% de la production mondiale. Le riz fait l’objet d’un volume limité d’échanges internationaux avec 3 à 5% du volume de production en riz décortiqué échangé. Le marché des exportations est très concentré puisque les 5 principaux exportateurs représentent près de 89% des volumes échangés en 2005 contre 80,6% en 2004 (Abiassi, 2006). Cette concentration est bien moindre du côté des importateurs : l’ensemble ACP plus les 8 principaux pays importateurs non-ACP représentent 55% des volumes importés. Pour ce qui est des facteurs déterminants de la demande mondiale de riz, Huang (1987, cité par Juliano, 1994) indique que le facteur qui influence le plus la demande reste l’augmentation de la population, notamment dans les pays les plus pauvres où le riz constitue un élément important du régime alimentaire. D’après les projections de l’IFPRI (Rosegrant et al., 2001), la demande de riz augmenterait de 1,1% par an au cours des 20 prochaines années, soit une croissance inférieure à celle des trente dernières années (2,4%). En termes de sécurité alimentaire, le riz est l’aliment de base de plus de la moitié de la population mondiale (Hirsch, 1999; Dupaigre, 2005), d’où la sensibilité du secteur, soumis à de nombreuses interventions des pouvoirs publics, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.
    De l’analyse de l’évolution historique des politiques d’appui à la production du riz au Bénin, il ressort quedurant la période 1960-1980, les projets publics ont favorisé le développement de grands périmètres irrigués. Selon Tossou (2011), avant 1995, les structures d’appui étaient absentes, les techniques modernes n’étaient pas maitrisées et seulesles variétés traditionnelles étaient utilisées. De 1995 à 2008, il y a eu l’intervention des structures d’appui qui s’est traduite par un appui à l’accès aux intrants, un appui aux producteurs pour la mise en marché collectif du riz paddy et l’organisation de vente, puis par une introduction progressive du riz dans les habitudes alimentaires des populations locales. De 2008 à 2010, il y a eu l’intervention du projet expérimental sur le commerce équitable de VECO West Africa, la certification des OP de Tchetti et de Kpataba, l’amélioration de la qualité du riz, le commerce du riz avec Colruyt en Belgique, l’installation d’unités de transformation de plus en plus performantes.
    Au Bénin, le riz représente actuellement au niveau national, la 3ème céréale en termes de production, après le maïs et le sorgho. Il est devenu la denrée alimentaire de choix de la population. La demande de riz par personne est estimée à environ 20 kg/an (Abiassi, 2006) mais cette demande est en constante évolution. Toutefois, en ce qui concerne l’offre, le Bénin occupe une position relativement marginale dans la production de riz en Afrique de l’ouest (3,15% de la production totale de riz en Afrique de l’Ouest (FAO, 2007). Le riz fait l’objet d’une demande en augmentation croissante et sa production au niveau national bien qu’étant passée de 16. 545 t en 1995 à 72. 960 t en 2007, laisse la place à des importations massives (378.000 t en 2005 et 350.000 t en 2007) destinées à la consommation interne (60.000 t environ) et aux réexportations (MAEP, 2010 ; CCRB, 2011) à destination du Burkina Faso, du Nigeria, du Niger et du Togo. Selon FAO (1997), sur la base des effectifs des populations rurales et urbaines dans les différents départements du Bénin et des normes estimées de consommation, les besoins globaux en riz seraient de 70.000 t/an.
    Les facteurs expliquant la demande au Bénin sont la facilité et la rapidité de la préparation et de la cuisson, puis le développement de la restauration collective, en particulier la prise de repas à l'extérieur des domiciles. En termes de préférence des consommateurs, certains préfèrent le riz local au riz importé et d’autres le contraire à cause des impuretés et des forts taux de brisure que comporte le riz local.
    L’étude de la filière au Bénin montre l’existence de plusieurs systèmes de riziculture dont trois au sud et cinq au centre qui se révèlent les plus rentables bien que la filière dégage une valeur ajoutée positive pour toutes les régions (Adégbola et Sodjinou, 2003).
    D’importantes contraintes limitent le développement de la filière rizicole au Bénin. En production il s’agit des stress biotiques et abiotiques, l’enclavement des zones de production, l’absence de crédits adaptés, le manque de matériels et d’équipements de travail adaptés, le manque d’intrants spécifiques de qualité, les attaques au champ des ravageurs, l’inexistence des marchés pour l’écoulement du riz et la pénibilité des opérations culturales (MAEP, 2011). Du point de vue transformation, les principales contraintes sont les suivantes : la difficulté d’obtenir du paddy de bonne qualité et en grande quantité en raison des conditions de récolte et de séchage ; l’inexistence et/ou l’insuffisance d’équipements et de pièces de rechanges ainsi que la non disponibilité de techniciens qualifiés pour assurer un entretien correct des machines ; l’inexistence ou des difficultés d’accès au crédit équipement. Le mode de vente, le manque de magasins de stockage, les taxes du marché et la mévente sont les contraintes généralement soulevées par les commerçants. Pour ce qui concerne l’approvisionnement, les consommateurs se plaignent de la cherté du riz malgré sa faible qualité, des ruptures de stock qui entraînent l’indisponibilité du produit des difficultés de transport et de la qualité des emballages (pas résistants). Quant à la consommation, les difficultés vont de la qualité médiocre du riz (contient des grains de sable et beaucoup de débris, de grains non décortiqués) à la consommation élevée en énergie (temps de cuisson trop long). En terme d’environnement sous régional, le Tarif Extérieur Commun (TEC) constitue une contrainte sous régionale à laquelle le Bénin ne peut déroger.
    La politique du gouvernement béninois en termes de promotion du riz se décline selon les divers axes prioritaires suivants : semences de riz de bonne qualité disponibles à temps et accessibles, engrais, pesticides et herbicides spécifiques disponibles et accessibles, transformation et mise en marché du riz, maîtrise de l’eau pour la production rizicole opérationnelle, accès aux équipements agricoles et leur entretien,accès aux innovations techniques et connaissances professionnelles, accès aux crédits et financements agricoles adaptés et’accès au foncier. Tous ces rôles sont joués à travers les divers offices et instituts (INRAB, ONASA, CARDER, ONS et ABSSA), les directions techniques (DPP, DICAF, DPV, DGR, DLROPEA, DANA et DE) du MAEP, les projets et programmes, l’Assistance des Partenaires Techniques et Financiers, les Organisations Professionnelles Agricoles et Organisations Non Gouvernementales en riziculture (CCRB, OP, ONG, etc.).
    A la suite de cette synthèse bibliographique, diverses recommandations et pistes de recherche sont ressorties. D’abord, la filière riz nécessite une meilleure organisation des riziculteurs afin de mieux orienter les actions et permettre un suivi assez fluide, une organisation de la commercialisation garantissant l’écoulement de la production de riz dans des ménages pour éviter le découragement des producteurs. Le contrôle des importations s’impose car elles mettent à mal l’efficacité des actions de promotion de la production de riz entreprises aussi bien par l’Etat que par les structures privées. Des actions urgentes doivent être également entreprises au profit des transformateurs pour l’obtention d’un produit de qualité acceptable.
    Sur le plan de la production, il urge de mettre en place des innovations institutionnelles qui proposent des premiums sur le prix du riz mais exigeantes sur la qualité de l’offre, la mise en place de crédits standardisés adaptés aux riziculteurs, la poursuite des efforts de recherche afin d’atteindre des rendements à l’échelle et l’investissement dans la diffusion des normes de qualité du riz au Bénin et des bonnes pratiques de production du riz étuvé. Pour les différentes chaînes de valeur de la filière riz, il est impérieux d’approfondir un certain nombre d’aspects à savoir : l’identification des facteurs qui minent la performance des maillons des chaînes de valeurs ; l’identification des chaînes de valeurs pour lesquelles le Bénin dispose d’un marché ; etc.
    Pour améliorer l’efficacité des rizicultrices et des riziculteurs, il faut promouvoir la vie associative à leur niveau car les associations sont des creusets pour recevoir des formations dans le but d’améliorer l’efficacité des producteurs. Elles facilitent aussi le résautage.
    Mots clés :riz, riziculture, recherches documentaires, analyse bibliographique, caractéristiques, demande de riz, efficacité,chaînes de valeurs, production, transformation,promotion, recommandations, études complémentaires, Bénin.
  • English abstract
  • The objective of this section is to make a critical analysis of the documents listed on rice in Benin in order to identify gaps and propose new avenues of research for the second phase of the project. The methodology adopted for this work is based exclusively on the literature review in all the center and library of documentation set in Benin and internet with various searching engine. The witting plan of the current literature review is ILPA (Introduction, literature, Problem, Implication and Future) but the main titles of certain documents have been modified then accompanied by the various subtitles more explicit. The critic bibliographical analysis of the rice field and rice-growing in Benin draw out the following specificity.
    Characteristics of rice: Rice has Eurasian origin but is now distributed on all five continents. Thousands of existing rice varieties are sometimes classified according to their degree of precocity, depending on the length of the growing season (average 160 days) although there are short-cycle varieties (Mémento de l’Agronome, 2002). Rice is an annual plant with smooth stubble erect or spreading of variable height from less than a meter to five meters for floating rice.
    Worldwide, rice is the third cereal produced with about 590 million tons of non-parboiled rice in 2003, placing it just behind wheat and corn (Abiassi, 2006). Produced mainly in Asia, rice is mainly consumed in the producing countries. Africa is the world's second largest producer, with 3% of the world production. Rice is subject to a limited number of international exchanges with 3-5% of the production volume in husked rice traded volume. The export market is highly concentrated, with the top 5 exporters account for almost 89% of the volume traded in 2005 against 80.6% in 2004(Abiassi, 2006). This concentration is much lower on the side of importers. Regarding the determinants of global rice demand factors, Huang(1987, cited by Juliano, 1994) indicates that the factor that most influences the demand is increasing of the population, especially in the poorest countries where rice is an important part of the diet. According to IFPRI projections (Rosegrantet al., 2001), the demand for rice will increase by 1.1% per year over the next 20 years, which is lower than the last three years growth (2.4%). In terms of food security, rice is the staple food of more than half the world's population (Hirsch, 1999; Dupaigre, 2005). Because of the sensitivity of the sector, it’s subject to many government interventions, both in developed countries than in developing countries.
    By analyze the historical evolution of rice production support in Benin policies; it appears that during the period 1960-1980, public projects have promoted the development of large irrigated areas. According to Tossou (2011), before 1995 the support structures were absent, modern techniques were not mastered and the traditional varieties were used. From 1995 to 2008 there was the intervention of the support structures, to support access to inputs, support to producers for the collective market in paddy rice, sales organization and progressive introduction of rice in local populations dietary habits. From 2008 to 2010, there was the intervention of the pilot project on Fair Trade with VECO West Africa, the certification of farmer’s organization of Tchetti and Kpataba, improving rice quality, the rice trade with Colruyt in Belgium and the establishment of more efficient processing units.
    In Benin, rice is now at national level, the third cereal in terms of production, after maize and sorghum. It has become the food choice of the population. Demand for rice per person is estimated at approximately 20 kg/year (Abiassi, 2006), but this application is constantly evolving. But with regard to the offer, Benin has a relatively marginal position in rice production in West Africa (3.15% of the total rice production in West Africa (FAO, 2007). The demand for rice is constantly increasing and although the production at national level past from 16,545t in 1995 to 72,960t in 2007, there are massive imports (378,000 t in 2005 and 350,000 t in 2007) for domestic consumption (about 60,000 t) and reexport (APRM, 2010; CCRB, 2011) to Burkina Faso, Nigeria, Niger, Togo. According to FAO (1997), based on the numbers of rural and urban in the various departments of Benin and estimated consumption standards, global demand for rice would be 70,000 t.
    The factors explaining the demand in Benin are the ease and speed of preparation and cooking and catering development, especially taking meals outside home (FAO, 1997). In terms of consumer preferences certain people prefer local rice to imported rice and other otherwise because of impurities and high levels of break that includes local rice.
    The study of the sector in Benin shows the existence of three rice systems in the south and five systems in the center and concludes that the sector produces a positive value for all regions but the cropping systems of South and Central are more profitable (Adegbola and Sodjinou 2003 cited by Kiki and Agli 2007).
    Major constraints limit the development of the rice sector. In the domain of production, there is biotic and abiotic stress, the isolation of production areas, the lack of appropriate funding, lack of suitable work materials and equipment, the lack of specific quality inputs; attacks field pests, lack of markets for rice sale and difficulty of farming operations (APRM, 2011). In processing, the main constraints are the difficulty in obtaining good quality paddy in large quantities because of the conditions of harvesting and drying; the absence and/or failure of machinery and spare parts as well as the scarcity of technician to ensure proper maintenance of machinery and the lack or difficulty of access to credit equipment. The mode of sale, lack of warehouses, market taxes and slump constraints are usually raised by traders. Regarding supply, consumers complain about the high price of rice despite its low quality, shortages which result in the unavailability of the product transportation problems and the quality of packaging (not resistant). As for consumption, difficulties are about poor quality of rice (contains many grains of sand and debris, unshelled beans). In terms of sub-regional environment, TEC (Common External Tariff) is a sub-regional constraint that Benin cannot derogate.
    Beninese government policy in terms of promoting rice comes following various priorities namely : Seeds of good quality available and accessible, fertilizers, pesticides and herbicides specific available and accessible, transformation and implementation of the rice market control water for operational rice production, access to agricultural equipment and maintenance, access to technical innovations and professional knowledge, access to agricultural credit and financing tailored access to land. All these roles are played through the various offices and institutes that are INRAB, ONASA, technical directions of the Agriculture ministry (CARDER, DAGRI, RDG, DPLR, DPQC), the Chinese and Vietnamese technical assistance, the PSSA, the professional organizations and non-governmental associations in rice (CCRB, OP, NGOs).
    Following this review the various recommendations and avenues of research have emerged. First, the rice sector requires: better organization of rice in order to guide actions and allow enough fluid monitoring, marketing organization to ensure the flow of rice producers households; import controls is essential because they undermine the effectiveness of rice promotion measures undertake both by the government and by private organizations. Urgent action must also be taken to processors to obtain a product of acceptable quality.
    In terms of production, it is urgent to implement institutional innovations that offer premium on the price of rice but demanding on the quality of the supply, implementation of standardized credit adapted to rice, continued efforts research to achieve returns to scale and investment in the dissemination of quality standards rice in Benin and good production practices for parboiled rice.
    For the different value chains in the rice sector, there is urgent to deepen a number of aspects including: the identification of factors that undermine the performance of the links of the value chain, identification of value chains for which Benin has a market, etc.
    To improve the efficiency of rice farmers it must be necessary to promote community life for the rice farmers, associations being crucibles to receive training in order to improve the efficiency of producers. They facilitate also the networking.
    Key words:rice, producer, documents listed, critical analysis, value chains, research to achieve, characteristics, industry, channels, policy, Benin.