Essai d’analyse de la production agricole du maïs et du sorgho-mil au Togo

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Master's thesis of Komla Badibalaki ADOM - 1984

  • Literature reference
  • Author
  • Komla Badibalaki ADOM
  • English title of the work
  • Essai d’analyse de la production agricole du maïs et du sorgho-mil au Togo
  • Title of the work
  • Essai d’analyse de la production agricole du maïs et du sorgho-mil au Togo
  • Year of publication
  • 1984
  • Publisher's address
  • Mr ASSOGBAVI B. Kossi, Chef service Communication NSCT
    Email : kossibij@gmail.com
  • School where thesis was written
  • Institut des techniques de planification et d'économie appliquée (Algerie)
  • Countries concerned
  • Togo
  • Associated thesauruses
  • TropicAgrif
    AFOMDnet
  • Keywords TropicAgrif
  • Climatic Constraints
    Excessive rainfalls
    Climate change
    Production Risk related to climate change
    Land Constraints
    Weak or decreasing soil Fertility
    Exploitation Constraints of hydrous resources
    Insufficiency of hydro-agricultural facilities for cropping
    Inadequate irrigation techniques
    Exploitation constraints of cultivable land
    Insufficiency in land reclamation
    Insufficiency of organizing farm settlement
    Types of production factors
    Credit
    Types of constraint
    Lack of availability
    Types of market
    Local
    National
    Types of constraint
    Difficult Access to markets
    Low prices
    Characteristics of families
    Availability of family labour
    Characteristics of farms
    Level of equipment
    Access to production factors
    Access to credit
    Access to marketing of products
  • Keywords AFOMDnet
  • Water run-off or soil erosion in cultivated plots
    Till soil for water retention
    Production risk linked to climatic change
    Increase irrigation infrastructures
    Improve the irrigation efficiency
    Exploit techniques of water retention
    Non availability of credit market
    Develop information on the needs for rural credit
    Difficult conditions to have access to credit market
    Other action to facilitate access to credit
    Insufficient adequation and diversity of available credit formula
    Adapt credits to production
    Insufficient level of price paid to producers
    Other action of price support
    Price instability
    Set up mechanisms to stabilize prices between years
    Set up mechanisms to stabilize price within year
    Set up mechanisms of stabilization against fluctuations of exchange rates
    Set up insurance schemes in favour of producers
    Other action against the effects of price instability
    Insufficient knowledge of and compliance to quality requirements
    Inform about the quality requirements of the market
    Insufficient organization to add value to products
    Other action to increase the selling value of products
    Lack/insufficiency of irrigation facilities
    Develop the irrigation facilities
    Sustainably entertain and manage irrigation infrastructures
    Other action favorable to irrigation
    Lack or insufficiency of storage infrastructures
    Innovate in storage infrastructures
    Innovate in the area of better use of storage infrastructures
    Other action in connection with storage infrastructures
    Lack or insufficiency of agricultural infrastructures
    Develop the exploitation facilities of low lands
    Develop other agricultural production facilities
    Lack or insufficiency of equipment
    Other action favorable to equipment
    Non adaptation of equipments
    Introduce and/or adapt cropping equipments
    Other action in favour of equipment adaptation
    Non optimal size (often too small size) of farms
    Develop production modes based on intensive use of land
    Inadequate degree of State involvement
    Engage regulation actions
    Lack of coherence in the State involvement
    Set up and adjust policies by commodoty chain
    Set up a sustainable scheme of statistics by commodity chain
    Insufficient efficiency of agricultural and rural development policy
    Improve the update of coherent agricultural policies
    Insufficient objective to support producers income
    Set up schemes to support income to producers
    Insufficient action to reduce risk of income decrease for producers
    Support the access to schemes of income insurance
    Other action to reduce the decrease of income
    Insufficient management of inflation
    Protect producers against the effects of inflation
    Protect other players of the agricultural sector against the effects of inflation
  • Saved on
  • 2016-04-04
  • Modifed on
  • 2016-04-04
  • Administrated by
  • ASSOGBAVI Kossi Y
  • Abstract
  • Malgré les projets de développement et les efforts déployés par les gouvernants pour l’accroissement des productions agricoles au Togo, on assiste à partir des années 1977, à une chute de la production céréalière, particulièrement celle du maïs et du sorgho-mil. Cette situation a été à l’origine des importations alimentaires de céréales.
    Dans le but d’analyser cette situation préjudiciable au monde agricole et surtout proposer des pistes pouvant permettre l’accroissement du volume des productions agricoles, surtout céréalières, l’étude intitulée ‘’Essai d’analyse de la production agricole du maïs et du sorgho-mil au Togo’’ a été mené.
    L’étude révèle trois (3) principales causes. Elles sont d’ordre commercial, financier et climatique.
    En effet :
    - La dégradation des termes d’échange commerciaux entre producteurs et acheteurs, marquée par une chute profonde des prix de cession du maïs et du sorgho-mil est la première cause de cette baisse de la production. La chute des prix a provoqué une démotivation des producteurs qui a entraîné des exodes et migrations, diminuant ainsi le nombre de la population rurale active.
    - La Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA) qui est la banque de crédit par excellence, n’accorde pas des prêts touchant le développement de la production agricole vivrière, laissée pour compte ; parce que moins rentable que les productions d’exportation.
    - Il ya aussi les conditions naturelles parfois difficiles et marquées soit par une surabondance de pluies, soit une sécheresse.
    L’étude propose alors, l’institution d’un mécanisme de stabilisation des prix des produits agricoles vivriers que sont le maïs et le sorgho-mil, qui constituent des aliments de base de la population togolaise. Ce mécanisme permettra à la fois de sauvegarder les revenus des producteurs et de maximiser l’épargne aussi bien des consommateurs que des producteurs. La fixation des prix stabilisés doit tenir compte des facteurs de production les plus essentiels en vue d’encourager les producteurs.
    L’office national TOGOGRAIN, créée en 1971 et chargée de l’achat, du stockage et de la commercialisation des produits céréaliers, devra être renforcée et équipée afin de pouvoir garantir les intérêts des consommateurs et producteurs.
    Il a été aussi préconisé la réalisation des barrages sur les principaux cours d’eau du pays, ainsi que les canalisations permettant les drainages en saison pluvieuse. Ces mesures permettront de réduire considérablement les contraintes liées aux conditions naturelles de production agricole.
    Toutes ces propositions permettront au Togo de disposer d’un grand volume de production agricole de maïs et de sorgho-mil pouvant satisfaire les besoins au niveau national voire au niveau de la sous-région.
  • English abstract
  • Malgré les projets de développement et les efforts déployés par les gouvernants pour l’accroissement des productions agricoles au Togo, on assiste à partir des années 1977, à une chute de la production céréalière, particulièrement celle du maïs et du sorgho-mil. Cette situation a été à l’origine des importations alimentaires de céréales.
    Dans le but d’analyser cette situation préjudiciable au monde agricole et surtout proposer des pistes pouvant permettre l’accroissement du volume des productions agricoles, surtout céréalières, l’étude intitulée ‘’Essai d’analyse de la production agricole du maïs et du sorgho-mil au Togo’’ a été mené.
    L’étude révèle trois (3) principales causes. Elles sont d’ordre commercial, financier et climatique.
    En effet :
    - La dégradation des termes d’échange commerciaux entre producteurs et acheteurs, marquée par une chute profonde des prix de cession du maïs et du sorgho-mil est la première cause de cette baisse de la production. La chute des prix a provoqué une démotivation des producteurs qui a entraîné des exodes et migrations, diminuant ainsi le nombre de la population rurale active.
    - La Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA) qui est la banque de crédit par excellence, n’accorde pas des prêts touchant le développement de la production agricole vivrière, laissée pour compte ; parce que moins rentable que les productions d’exportation.
    - Il ya aussi les conditions naturelles parfois difficiles et marquées soit par une surabondance de pluies, soit une sécheresse.
    L’étude propose alors, l’institution d’un mécanisme de stabilisation des prix des produits agricoles vivriers que sont le maïs et le sorgho-mil, qui constituent des aliments de base de la population togolaise. Ce mécanisme permettra à la fois de sauvegarder les revenus des producteurs et de maximiser l’épargne aussi bien des consommateurs que des producteurs. La fixation des prix stabilisés doit tenir compte des facteurs de production les plus essentiels en vue d’encourager les producteurs.
    L’office national TOGOGRAIN, créée en 1971 et chargée de l’achat, du stockage et de la commercialisation des produits céréaliers, devra être renforcée et équipée afin de pouvoir garantir les intérêts des consommateurs et producteurs.
    Il a été aussi préconisé la réalisation des barrages sur les principaux cours d’eau du pays, ainsi que les canalisations permettant les drainages en saison pluvieuse. Ces mesures permettront de réduire considérablement les contraintes liées aux conditions naturelles de production agricole.
    Toutes ces propositions permettront au Togo de disposer d’un grand volume de production agricole de maïs et de sorgho-mil pouvant satisfaire les besoins au niveau national voire au niveau de la sous-région.