Politique agricole et filières : les filières d’exportation (Togo)

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Technical document of Caisse Française de Développement (CFD) - 1993,

  • Literature reference
  • Author
  • Caisse Française de Développement (CFD)
  • English title of the work
  • Politique agricole et filières : les filières d’exportation (Togo)
  • Title of the work
  • Politique agricole et filières : les filières d’exportation (Togo)
  • Year of publication
  • 1993,
  • Author's email
  • Mr ASSOGBAVI B. Kossi, Chef service Communication NSCT Email : kossibij@gmail.com
  • Institution
  • Société Togolaise de Coton (SOTOCO)
  • Countries concerned
  • Togo
  • Associated thesauruses
  • Colire
    AFOMDnet
    ESPEs-Africa
  • Keywords Colire
  • Measure application conditions
    Indirect support conditions
    Direct support conditions
    Debate on subsidies and support
    Cotton support
    Policy Funding
    Policy funding
    Policy cost evolution
    Policy cost change
    Effectiveness/efficiency assessment
    Policy Direct effects
    Policy Indirect effects
    Policy welfare effects
    Regulation of cotton sector
    Coordination
    Input and service supply
    Influence of private sector
    Public/private partnership
    Administration of pricing mechanisms
    Price administration
    Pricing mechanism
  • Keywords AFOMDnet
  • Insufficient exchange within commodity chains
    Improve the interaction approaches between stakeholders
    Other action in favour of the organization of commodity chains
    Insufficient livelihood of organizations
    Improve the livelihood of producers organisations at local level
    Improve the livelihood of organizations of producers at national level
    Other action to improve the livelihood of organizations
    Inadequate degree of State involvement
    Engage liberalization actions
    Engage regulation actions
    Engage actions to balance the State involvement according to the needs of diversified zones
  • Keywords ESPEs-Africa
  • Access to information
    Access to technical advice
    Organisation of players and leadership
    Institutional enhancement of players
    Development of non-food commodity chains
    Diversification of ag. activities
    Diversification of rural activities
    Scheme of supervision of rural areas
    Research and innovation scheme
    Scheme to follow-up ag. policies
    Local development
    Scheme to follow-up policies
    Other national policies
  • Saved on
  • 2016-08-23
  • Modifed on
  • 2016-08-23
  • Administrated by
  • ASSOGBAVI Kossi Y
  • Abstract
  • Les agricultures africaines, notamment celles des pays francophones ont été dans une bonne mesure, organisées, contrôlées voire gérées par l’Etat. Or, les contextes économiques marqués par une chute des cours mondiaux des matières premières ont provoqué une diminution du rôle de l’Etat dans les actions de développement rural. Face à cette situation, il convient de rechercher l’incidence de la diminution du rôle de l’Etat sur les organisations agricoles, notamment sur les filières agricoles.
    Une étude a été réalisée par la Caisse Française de Développement (CFD) afin de s’assurer de l’efficacité des filières agricoles surtout celles des produits d’exportation notamment les filières cotonnières en Afrique francophone.
    S’agissant du cas du coton en Afrique francophone, les filières ont permis un retour plus ou moins avancé à l’équilibre, suite à la crise causée par la chute des cours mondiaux des matières premières survenue dans les années 80. Les producteurs avec l’appui des sociétés cotonnières, ont été poussés à accroître les rendements au champ et la qualité de la production. L’implication des acteurs des filières cotonnières a permis une gestion plus rationnelle des équipements et intrants mis à la disposition des producteurs.
    Le reprofilage des sociétés cotonnières qui assurent tout ou une partie des opérations en amont et en aval de la culture, a été plus rigoureux et multiforme. Les sociétés cotonnières ont de façon générale fait l’objet d’une restructuration financière, par la reconstruction de leurs propres fonds et le rééchelonnement des dettes organisationnelle. Les gains de productivité ont été recherchés à travers l’introduction de nouvelles variétés ayant un meilleur rendement à l’égrenage et le retour au respect des normes technico-économiques, notamment en matière de transport et de consommations intermédiaires. La contribution de l’Etat a donc pris la forme de (i) l’imputation sur son budget de certains frais pesant indûment sur les comptes coton, (ii) la suppression, la réduction ou la suspension de diverses taxes et (iii) la diminution des prélèvements exceptionnels dans le nouveau système de répartition des ‘’plus-values’’.
    La création des associations de producteurs avec des objectifs bien précis a permis de mieux structurer le milieu rural, d’induire des économies pour les sociétés cotonnières et la prise en compte des préoccupations et attentes des producteurs.
    L’organisation des filières agricoles notamment les filières cotonnières a favorisé l’implication de tous les acteurs du secteur coton dans le traitement des aspects techniques, financiers et institutionnels de la culture du coton. Elle a également permis de co-impliquer et co-responsabiliser les acteurs.
  • English abstract
  • Les agricultures africaines, notamment celles des pays francophones ont été dans une bonne mesure, organisées, contrôlées voire gérées par l’Etat. Or, les contextes économiques marqués par une chute des cours mondiaux des matières premières ont provoqué une diminution du rôle de l’Etat dans les actions de développement rural. Face à cette situation, il convient de rechercher l’incidence de la diminution du rôle de l’Etat sur les organisations agricoles, notamment sur les filières agricoles.
    Une étude a été réalisée par la Caisse Française de Développement (CFD) afin de s’assurer de l’efficacité des filières agricoles surtout celles des produits d’exportation notamment les filières cotonnières en Afrique francophone.
    S’agissant du cas du coton en Afrique francophone, les filières ont permis un retour plus ou moins avancé à l’équilibre, suite à la crise causée par la chute des cours mondiaux des matières premières survenue dans les années 80. Les producteurs avec l’appui des sociétés cotonnières, ont été poussés à accroître les rendements au champ et la qualité de la production. L’implication des acteurs des filières cotonnières a permis une gestion plus rationnelle des équipements et intrants mis à la disposition des producteurs.
    Le reprofilage des sociétés cotonnières qui assurent tout ou une partie des opérations en amont et en aval de la culture, a été plus rigoureux et multiforme. Les sociétés cotonnières ont de façon générale fait l’objet d’une restructuration financière, par la reconstruction de leurs propres fonds et le rééchelonnement des dettes organisationnelle. Les gains de productivité ont été recherchés à travers l’introduction de nouvelles variétés ayant un meilleur rendement à l’égrenage et le retour au respect des normes technico-économiques, notamment en matière de transport et de consommations intermédiaires. La contribution de l’Etat a donc pris la forme de (i) l’imputation sur son budget de certains frais pesant indûment sur les comptes coton, (ii) la suppression, la réduction ou la suspension de diverses taxes et (iii) la diminution des prélèvements exceptionnels dans le nouveau système de répartition des ‘’plus-values’’.
    La création des associations de producteurs avec des objectifs bien précis a permis de mieux structurer le milieu rural, d’induire des économies pour les sociétés cotonnières et la prise en compte des préoccupations et attentes des producteurs.
    L’organisation des filières agricoles notamment les filières cotonnières a favorisé l’implication de tous les acteurs du secteur coton dans le traitement des aspects techniques, financiers et institutionnels de la culture du coton. Elle a également permis de co-impliquer et co-responsabiliser les acteurs.