Conditions hydriques de reprise de la végétation herbacée après les feux de végétation dans les savanes soudano-guinéennes : cas de la ferme d’élevage de l’Okpara (Bénin).
- Literature reference
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- Author
- ABAHI Simon
- English title of the work
- Soil water condition for herbaceous recovery after vegetation fire in sudanese-guinean savanna: case of Okpara ranch in Benin
- Title of the work
Conditions hydriques de reprise de la végétation herbacée après les feux de végétation dans les savanes soudano-guinéennes : cas de la ferme d’élevage de l’Okpara (Bénin).- Year of publication
- 2013
- Author's email
- abassabahi@yahoo.fr
- Month of publication
- Mars
- Publisher's address
- Bénin / Parakou
- School where thesis was written
- Faculté d'agronomie/ UP
- Countries concerned
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Benin
- Associated thesauruses
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- Saved on
- 2018-09-29
- Modifed on
- 2018-09-29
- Administrated by
-
ABAHI Simon
- Abstract
- Au Bénin, l'utilisation du feu est une pratique ancestrale très usitée en agriculture et en aménagement forestier. Leur gestion inappropriée génère des dégâts, qui sont souvent très importants. Pour minimiser l’impact des feux de végétation, la législation forestière du Bénin interdit l'usage de feux tardifs et recommande les feux précoces. La période recommandée est souvent vague et ne prend pas en compte les déterminants hydriques (réserve disponible en eau) des sols favorisant la reprise de la végétation. La présente étude a pour objectif de déterminer les conditions hydriques de reprise de la végétation herbacée après le passage des feux sur le ranch de la ferme d’élevage bovin de l’Okpara. Le dispositif expérimental utilisé, est un split plot à deux facteurs dont le principal est le type de pâturages à deux modalités (prairie à Panicum maximum et Urochloa ruzizienzis et pâturage naturel à Brachiaria falcifera et Isoberlinea doka) et le secondaire est la date de feux à quatre modalités (feu très précoce, feu précoce, feu tardif et un témoin sans feu). La composition floristique des pâturages est déterminée à partir de trente deux (32) relevés de végétation réalisés avant les feux suivant la méthode de Braun-Blanquet. L’évaluation de la phytomasse est réalisée par la méthode des coupes rases avant la mise à feu et après aux 21 et 28 jours. La méthode gravimétrique a été utilisée aux fins d’apprécier l'humidité volumique des sols et les réserves en eau disponibles pour les plantes. L’analyse des relevés a permis de dénombrer quarante un (41) espèces appartenant à quinze (15) familles botaniques sur la prairie et cent deux (102) espèces reparties dans trente trois (33) familles au niveau du pâturage naturel. Les rendements de phytomasse obtenus aux 21 et 28 jours après le passage des feux diffèrent significativement d’une part entre les types de feux et d’autre part entre les différents pâturages (P < 0,005). Les feux tardifs allumés en pleine saison sèche ont induit des biomasses plus faibles que les feux très précoces et précoces. Les biomasses de repousses les plus importantes ont été recueillies dans la prairie à Panicum maximum et Urochloa ruziziensis soumise aux feux très précoces. Le feu très précoce valorise mieux la réserve en eau du sol avec une production moyenne de phytomasse de 1,113 kg /ha/mm pour la prairie et 0,825 kg /ha/mm pour le pâturage naturel. Ainsi, les feux très précoces et précoces qui sont allumés aussitôt à la fin de la saison des pluies apparaissent comme étant les plus appropriés aux pâturages naturels et aux prairies artificielles en zone soudano-guinéenne.
- English abstract
- In Benin, the use of fire is an ancient practice often used in agriculture and forestry management. Inappropriate management generates damage, which are often very important. To minimize the impact of wildfires, the forest legislation of Benin prohibits the use of late fires and recommends early fires. The recommended period is not often clear and does not take into account the determinants soil water (available soil water) enabling vegetation recovery. This study aims to determine water conditions of herbaceous vegetation recovery after the fires on the cattle farm ranch of Okpara. The experimental device was a split plot design with two main factors is the type of pasture with two modalities (meadow of Panicum maximum and Urochloa ruzizienzis and natural pasture of Brachiaria falcifera and Isoberlinea doka) and the second is the date of lights four levels (fire very, early fire, early late fire, and a witness without fire). The floristic composition of the pastures is determined from thirty-two (32) vegetation surveys conducted before the lights according to the method of Braun-Blanquet. The evaluation of the phytomass is performed by the clear-cut method before firing and 21 and 28 days after application of fires. The gravimetric method was used to measure soil moisture and soil available water for plants. The analysis of records enumerated forty-two (41) species belonging to fifteen (15) botanical families on the prairie and one hundred two (102) species distributed in thirty-three (33) families in natural pasture. Poaceae and Leguminosae abound and dominate these grasslands. These pastures are dominated by therophytes and hemicryptophytes. Phytomass yields obtained at 21 and 28 days after the passage of light differ very significantly depending on the types of fires (P <0.005). In addition, these yields (recovery) to 21 and 28 days differed significantly between the two pastures (P <0.005). The late fires lit in the dry season have induced lower biomass than very early and early fires. The most important recovery of Biomass was collected in the meadow of Panicum maximum and Urochloa ruziziensis subject to very early fire. Very early fire values better soil available water with an average phytomass production: 1.113 kg / ha / mm for meadow and 0.825 kg / ha / mm for natural pasture. Thus, very early and early fires that are lit as soon as the end of the rainy season appear to be the most appropriate from natural pastures and meadows artificial in soudanese-guinean zone.