La promotion de l'agriculture au bénin: place et roles des cpr

Favorite & sharing
Export BibTex
PDF Export
Report

Report of D. KUNZLER and Z. TASSOU - 2004

  • Literature reference
  • Author
  • D. KUNZLER and Z. TASSOU
  • English title of the work
  • The promotion of agriculture in benin: the place and roles of cpr
  • Title of the work
  • La promotion de l'agriculture au bénin: place et roles des cpr
  • Year of publication
  • 2004
  • Author's email
  • daniel.kuenzler@gmx.net lares@intnet.bj
  • Institution
  • Université de Zurich,Suisse et LARES
  • Number of pages
  • 32
  • Publisher's address
  • cotonou
  • Countries concerned
  • Switzerland
    Benin
  • Associated thesauruses
  • ESPEs-Africa
  • Keywords ESPEs-Africa
  • Networks of players
    Support to ag. tech advice
    Access to technical advice
    Institutional enhancement of players
    Support to competitiveness
    Scheme of supervision of rural areas
  • Saved on
  • 2011-12-14
  • Modifed on
  • 2011-12-14
  • Administrated by
  • aboudou fatiou
  • Abstract
  • INTRODUCTION
    Depuis une quinzaine d'années,l' agriculture béninoise a connu plusieurs réformes.Celles-ci vont de la plublication de la Lettre Politique de Devloppement Rural de 1991 (MDR 1991) à la table ronde du Secteur Rural en 1995 (MDR/MPRE 1995),puis a la Lettre de la Déclaration de Politique de developpement rural en 1999 (MDR 1999) et enfin à l'élaboration du schema Directeur d'Amenagement Rural de 2001.Ces différents éléments de politique agricole visent entres autres,à:
    • Contribuer à la croissance économique, à l’équilibre de la balance commerciale et à la création d’emplois
    • Contribuer à l’amélioration du niveau de vie des populations par l’augmentation du pouvoir d’achat des producteurs, la lutte contre la pauvreté, le contrôle de la qualité et l’innocuité des aliments
    • Maintenir la sécurité alimentaire et nutritionnelle d’une population en expansion rapide (3,3% par an)
    • Diversifier et intensifier la production agricole d’une manière durable c'est-à-dire sans hypothéquer la base productive nationale et le patrimoine écologique
    • Contribuer au sein des communautés à l’amélioration des rapports hommes/femmes

    La mise en application de ces réformes a permis au secteur agricole d’enregistrer un bond quantitatif tant du point de vue de superficies emblavées que de la production elle-même. Entre 1990 et 2000, selon le service de la statistique du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les superficies des céréales ont cru 41% tandis que la production a cru de 83%.quant aux tubercules, le pays a enregistré un accroissement de 78% en superficie et 106% en production au cours de la même période. Le coton, principale culture d’exportation a enregistré u accroissement de 106% en superficie et de 132% en production.
    Cette situation s’expliquerait par la politique affiché au Bénin à faire de l’agriculture un secteur pourvoyeur d’emplois et de revenus. En effet ce secteur contribue pour près de 40% à la constitution du Produit Intérieur Brut (PIB 1999) et parvient à satisfaire les besoins de la population du pays qu’il occupe à près de 65%. Pendant que la croissance remarquable de la population du coton n’était guère le résultat d’une intensification de la production mais plutôt d’un accroissement des superficies (Bierschenk 2003) la croissance de la production des céréales et des tubercules est attribuable partiellement a une intensification. Néanmoins les facteurs de production sont toujours dominés par les outils traditionnels. Environ 76% des emblavures sont en culture manuelle contre 23% en culture motorisée. Selon le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pèche, M. Lazare Sèhouéto la mécanisation de l’agriculture au Bénin est a un niveau très bas. Mais la question qui demeure est celle relative a la forme d’organisation à travers laquelle la bénin pourra atteindre cet objectif de modernisation de l’agriculture. L’expérience jusqu’ici est que la promotion de l’agriculture a été assurée par :
    • Les Centres d’Action Régionale pour le Développement Rural (CARDER) qui ont assuré la vulgarisation agricole et mis en place des programmes de crédit d’équipement avec les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuelle (CLCAM)
    • Les Centres de Promotion Rurale (CPR) a travers la formation et l’équipement des jeunes déscolarisés
    • Le Programme de l’Insertion des sans-emplois dans l’agriculture(PISEA)
    • Les collègues d’enseignement technique agricole du Ministère de l’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle (METFP) à travers la formation des élèves
    • Et récemment par la Direction des Petites et Moyennes Entreprises (DPME), du Ministère de l’Industrie du Commerce et de la Promotion de l’Emploi(MICPE) à travers entre autres l’appui l’accompagnement et l’encadrement technique des petites et moyennes entreprises agricole.
    Toutes ces expériences manquent encore des résultats probants puisque la production agricole reste encore dominée par les outils traditionnels et une pratique extensive des emblavures. L’objectif de cette étude est d’analyser de façon approfondie l’une des expériences de la politique de modernisation agricole à savoir les Centres de Promotion Rurales (CPR).
    La création des CPR à travers la récupération des jeunes déscolarisés du milieu rural pour la promotion d’une agriculture moderne afin d’atteindre ces objectifs s’inscrit dans la politique de Développement de secteur rural. En outre, les CPR visent aussi à fixer les bras valides dans leurs territoires afin de ralentir l’exode rural d’une part et d’ autre part de créer des conditions propices à l’avènement progressif d’une auto-promotion véritable du monde rural.
    De façon spécifique tout comme beaucoup d’ONG et les centres Songhai, ces CPR visent à :
    • Revaloriser le métier d’agriculteur
    • Améliorer la capacité de production des populations rurales
    • Lutter contre le chômage et l’exode rural
    • Relancer la vulgarisation agricole
    • Améliorer le niveau de vie de l’agriculteur
    Cette étude tente d’expliquer pourquoi après 15 ans les expériences de modernisation agricole véhiculées par les CPR n’ont pas pu combler les attentes en dépit de l’engouement qu’elles ont suscitées au départ.
    CONCLUSION
    Les CPR ne sont pas capable en ce moment d’obtenir les résultats envisagés à la conception. Rares sont les cas des stagiaires qui installent et mettent en pratique tout le paquet d’innovations appris au centre. Ce constat confirme les résultats d’autres études sur les innovations agricoles/ par contre il faut souligner que les CPR ont néanmoins u effet considérable comme le montre les rendements au-dessus de la moyenne que beaucoup de stagiaires sont capable de réaliser. Certains éléments de la formation comme par exemple les techniques des semis augmentent le rendement même s’ils sont mis en application de façon isolée. Une adaptation du concept des CPR semble quand même inévitable pour surmonter les difficultés et pour envisager un avenir assuré. Pour une intensification de l’agriculture, les CPR ont besoin d’un appui, les CPR risquent de devenir « des éléphants blancs ».
  • English abstract
  • Traduire du texte ou une page Web
    INTRODUCTION Depuis une quinzaine d'années,l' agriculture béninoise a connu plusieurs réformes.Celles-ci vont de la plublication de la Lettre Politique de Devloppement Rural de 1991 (MDR 1991) à la table ronde du Secteur Rural en 1995 (MDR/MPRE 1995),puis a la Lettre de la Déclaration de Politique de developpement rural en 1999 (MDR 1999) et enfin à l'élaboration du schema Directeur d'Amenagement Rural de 2001.Ces différents éléments de politique agricole visent entres autres,à: • Contribuer à la croissance économique, à l’équilibre de la balance commerciale et à la création d’emplois • Contribuer à l’amélioration du niveau de vie des populations par l’augmentation du pouvoir d’achat des producteurs, la lutte contre la pauvreté, le contrôle de la qualité et l’innocuité des aliments • Maintenir la sécurité alimentaire et nutritionnelle d’une population en expansion rapide (3,3% par an) • Diversifier et intensifier la production agricole d’une manière durable c'est-à-dire sans hypothéquer la base productive nationale et le patrimoine écologique • Contribuer au sein des communautés à l’amélioration des rapports hommes/femmes La mise en application de ces réformes a permis au secteur agricole d’enregistrer un bond quantitatif tant du point de vue de superficies emblavées que de la production elle-même. Entre 1990 et 2000, selon le service de la statistique du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les superficies des céréales ont cru 41% tandis que la production a cru de 83%.quant aux tubercules, le pays a enregistré un accroissement de 78% en superficie et 106% en production au cours de la même période. Le coton, principale culture d’exportation a enregistré u accroissement de 106% en superficie et de 132% en production. Cette situation s’expliquerait par la politique affiché au Bénin à faire de l’agriculture un secteur pourvoyeur d’emplois et de revenus. En effet ce secteur contribue pour près de 40% à la constitution du Produit Intérieur Brut (PIB 1999) et parvient à satisfaire les besoins de la population du pays qu’il occupe à près de 65%. Pendant que la croissance remarquable de la population du coton n’était guère le résultat d’une intensification de la production mais plutôt d’un accroissement des superficies (Bierschenk 2003) la croissance de la production des céréales et des tubercules est attribuable partiellement a une intensification. Néanmoins les facteurs de production sont toujours dominés par les outils traditionnels. Environ 76% des emblavures sont en culture manuelle contre 23% en culture motorisée. Selon le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pèche, M. Lazare Sèhouéto la mécanisation de l’agriculture au Bénin est a un niveau très bas. Mais la question qui demeure est celle relative a la forme d’organisation à travers laquelle la bénin pourra atteindre cet objectif de modernisation de l’agriculture. L’expérience jusqu’ici est que la promotion de l’agriculture a été assurée par : • Les Centres d’Action Régionale pour le Développement Rural (CARDER) qui ont assuré la vulgarisation agricole et mis en place des programmes de crédit d’équipement avec les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuelle (CLCAM) • Les Centres de Promotion Rurale (CPR) a travers la formation et l’équipement des jeunes déscolarisés • Le Programme de l’Insertion des sans-emplois dans l’agriculture(PISEA) • Les collègues d’enseignement technique agricole du Ministère de l’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle (METFP) à travers la formation des élèves • Et récemment par la Direction des Petites et Moyennes Entreprises (DPME), du Ministère de l’Industrie du Commerce et de la Promotion de l’Emploi(MICPE) à travers entre autres l’appui l’accompagnement et l’encadrement technique des petites et moyennes entreprises agricole. Toutes ces expériences manquent encore des résultats probants puisque la production agricole reste encore dominée par les outils traditionnels et une pratique extensive des emblavures. L’objectif de cette étude est d’analyser de façon approfondie l’une des expériences de la politique de modernisation agricole à savoir les Centres de Promotion Rurales (CPR). La création des CPR à travers la récupération des jeunes déscolarisés du milieu rural pour la promotion d’une agriculture moderne afin d’atteindre ces objectifs s’inscrit dans la politique de Développement de secteur rural. En outre, les CPR visent aussi à fixer les bras valides dans leurs territoires afin de ralentir l’exode rural d’une part et d’ autre part de créer des conditions propices à l’avènement progressif d’une auto-promotion véritable du monde rural. De façon spécifique tout comme beaucoup d’ONG et les centres Songhai, ces CPR visent à : • Revaloriser le métier d’agriculteur • Améliorer la capacité de production des populations rurales • Lutter contre le chômage et l’exode rural • Relancer la vulgarisation agricole • Améliorer le niveau de vie de l’agriculteur Cette étude tente d’expliquer pourquoi après 15 ans les expériences de modernisation agricole véhiculées par les CPR n’ont pas pu combler les attentes en dépit de l’engouement qu’elles ont suscitées au départ. CONCLUSION Les CPR ne sont pas capable en ce moment d’obtenir les résultats envisagés à la conception. Rares sont les cas des stagiaires qui installent et mettent en pratique tout le paquet d’innovations appris au centre. Ce constat confirme les résultats d’autres études sur les innovations agricoles/ par contre il faut souligner que les CPR ont néanmoins u effet considérable comme le montre les rendements au-dessus de la moyenne que beaucoup de stagiaires sont capable de réaliser. Certains éléments de la formation comme par exemple les techniques des semis augmentent le rendement même s’ils sont mis en application de façon isolée. Une adaptation du concept des CPR semble quand même inévitable pour surmonter les difficultés et pour envisager un avenir assuré. Pour une intensification de l’agriculture, les CPR ont besoin d’un appui, les CPR risquent de devenir « des éléphants blancs ».
    Saisissez du texte, l'adresse d'un site Web ou importez un document à traduire.
    Annuler
    Traduction (français > anglais)
    INTRODUCTION
    For fifteen years, agriculture has undergone several réformes.Celles Benin will range from the Letter plublication Devloppement Rural Policy 1991 (MDR 1991) at the roundtable Rural Sector in 1995 (MDR / MPRE 1995 ), then the letter of the Declaration of rural development policy in 1999 (MDR 1999) and finally to the development of the Rural Development Master Plan of 2001.Ces different elements of agricultural policy shall include, to:
    • Contribute to economic growth, balance of trade balance and job creation
    • Contribute to improving the standard of living by increasing the purchasing power of producers, the fight against poverty, quality control and food safety
    • Keep food and nutrition security in a rapidly growing population (3.3% per year)
    • To diversify and intensify agricultural production in a sustainable way is to say, without compromising the national productive base and ecological heritage
    • Help communities to improve male / female relationships

    The implementation of these reforms to the agricultural sector has recorded a quantum leap both in terms of area planted as the production itself. Between 1990 and 2000, according to the Statistical Service of the Ministry of Agriculture, Livestock and Fisheries, the area of ​​cereals have believed 41% while production grew by 83%. As to the tubers, country recorded an increase of 78% in area and 106% in production during the same period. Cotton, the main export crop recorded u 106% increase in area and 132% in production.
    This can be explained by the policy posted in Benin to make agriculture a sector provider of employment and income. Indeed, this sector contributes nearly 40% in the constitution of the Gross Domestic Product (GDP 1999) and managed to meet the needs of the population it occupies nearly 65%. While the remarkable growth of the population of the cotton was not the result of increased production but a larger area (Bierschenk 2003) growth in production of cereals and tubers is due partly to a intensification. However the factors of production are still dominated by traditional tools. About 76% of plantings are in manual cultivation as against 23% in motor culture. According to the Minister of Agriculture Livestock and Fisheries, Mr. Lazarus Sehoueto the mechanization of agriculture in Benin is a very low level. But the question that remains is a relative form of organization through which the Benin will achieve the goal of modernization of agriculture. The experience so far is that the promotion of agriculture was provided by:
    • The Regional Action Centres for Rural Development (CARDER) who ensured the extension and set up credit programs of equipment with Local Banks Credit Agricole Mutual (CLCAM)
    • The Centers for Rural Promotion (CPR) by training and equipping of school youth
    • The Program for the Integration of unemployed in agriculture (PISEA)
    • The agricultural technical education colleagues from the Ministry of Technical Education and Vocational Training (TVET Ministry) through the training of students
    • And recently by the Directorate of Small and Medium Enterprises (DPME), Ministry of Industry Trade and Employment Promotion (MICPE) through support including support and technical supervision of small and medium enterprises in agriculture.
    All these experiments are still missing convincing results since agricultural production is still dominated by traditional tools and an extensive practice in area. The objective of this study is to analyze in depth the experiences of a policy of agricultural modernization namely the Centers for Rural Promotion (CPR).
    The creation of the CPR through the recovery of school youth in rural areas for the promotion of modern agriculture in order to achieve these goals is part of the development policy of rural sector. In addition, the CPR also aim to set-bodied in their territories in order to slow the rural exodus on the one hand and the other to create the conditions for the gradual advent of self-promoting real world areas.
    Specifically as many NGOs and centers Songhai, the CPR are to:
    • Revitalizing the farming profession
    • Improve the capacity of rural
    • The fight against unemployment and rural exodus
    • Boosting agricultural extension
    • Improve the standard of living of the farmer
    This study attempts to explain why after 15 years experience in agricultural modernization promoted by the CPR failed to meet expectations despite the enthusiasm they engendered at the outset.
    CONCLUSION
    RPCs are not able right now to get the results contemplated in the design. Few cases of students who install and put into practice the whole package of innovative learning center. This confirms the results of other studies of agricultural innovation / by against it should be noted that the CPR have u still significant effect as shown by the returns above the average that many students are capable of achieving. Some elements of training techniques such as planting increased yield even if implemented in isolation. An adaptation of the concept of CPR still seems inevitable to overcome difficulties and to consider a secure future. For intensification of agriculture, the CPR need support, the CPR may become "white elephants".