Premier bilan de l'impact du tec uemoa sur le commerce exterieur du niger

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Report

Report of M. Ibro - 2003

  • Literature reference
  • Author
  • M. Ibro
  • English title of the work
  • Initial assessment of the impact of the waemu cet foreign trade of the niger
  • Title of the work
  • Premier bilan de l'impact du tec uemoa sur le commerce exterieur du niger
  • Year of publication
  • 2003
  • Author's email
  • lares@firstnet.com ou iram34@iram-fr.org
  • Institution
  • LARES et IRAM
  • Number of pages
  • 72
  • Countries concerned
  • Benin
  • Associated thesauruses
  • ESPEs-Africa
  • Keywords ESPEs-Africa
  • Tax and customs harmonisation
    Regional ag. policies
    Impact evaluation of regional policies
    Impact Evaluation of international agreements
    Land issue
    Exploitation and economic impacts
    Exploitation and economic impacts
  • Saved on
  • 2011-12-14
  • Modifed on
  • 2011-12-14
  • Administrated by
  • aboudou fatiou
  • Abstract
  • Pays enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Niger affiche la spécificité d’appartenir à une zone monétaire et économique, l’UEMOA, à laquelle n’appartient pas le Nigéria son premier partenaire commerciale de la région. En raison d’un certain nombre de facteurs structurels et conjoncturels, les populations de l’espace nigérien entretiennent depuis l’époque précoloniale de solides relations commerciales avec celles du continent nigérian.
    Jusqu’à une période récente, il n’existait pas de systèmes de suivi d’échanges entre les deux pays. Le programme « Suivi des échanges commerciaux entre le Nigéria et ses voisins », mis en place et financé par la Coopération française depuis 1994, vient donc à point nommé. Il à permis de mettre en place un réseau régional d’experts chargé d’effectué un suivi régulier et une analyse du commerce transfrontalier entre le Nigéria et ses voisins immédiats. Le programme à un double objectifs : permettre aux pays de la zone franc de mieux prendre en compte leurs relations économiques avec le Nigéria dans la définition de leurs stratégies de développement, d’une part et à contribuer au dialogue régional sur certains volets des politiques économiques, d’autre part.
    Pour atteindre ces objectifs, les activités et la démarche du projet consiste à recueillir périodiquement et traité les informations relatives au commerce transfrontalier, diffuser les résultats sous formes de communiqués de presse mensuels (à l’échelle nationale) ou d’un bulletin trimestriel l’ « Echo des frontières » (à l’échelle régionale), réaliser des études répondants aux besoins des responsables de politiques économiques et permettant une meilleure compréhension des échanges transfrontaliers, animer le débat régional notamment en fournissant des éléments d’informations et d’analyse utile aux débats régionaux et former les membres du réseau. C’est dans cette logique qu’à été prévue à la première réunion du comité de pilotage du programme qui s’est tenue a Abuja à la mi-mars 2002, la présente étude intitulée « premier bilan de l’impact du TEC/UEMOA sur le commerce extérieur du Niger ».
    La mise en application du TEC se traduisant par la suppression des bannières douanières au sein de la zone et l’adoption d’une même politique tarifaire vis-à-vis des pays tiers, on s’attend à un changement de la structure des flux d’importations et d’exportations. Les variations des prix résultant de la modification des droits de douane sont, en effet, supposés agir sur la demande et les marges commerciales. La dynamique d’intégration régionale devrait ainsi se traduire par un accroissement des échanges entre les partenaires de l’UEMOA aux dépends des pays tiers. Il est néanmoins possible qu’un certain nombre de facteurs ait contribué à freiner cette dynamique.
    L’objectif général poursuivi par cette étude est d’appréhender l’impact du TEC sur le commerce extérieur du Niger, notamment en ce qui concerne les relations avec le Nigéria. Selon J.EGG [1993], les exportations à destinations du Nigéria représentent 55% des ventes du Niger hors uranium et les importations en provenance du Nigéria constituent 15% des achats nigériens sur la période 1980-1988. Pour Vincent Caupin, les échanges avec le Nigéria représentent 40% du commerce extérieur enregistré et non enregistré du Niger et les exportations à destinations du Nigéria constituent 80% des exportations hors uranium en 1995. Il est ainsi intéressant d’appréhender la mesure dans laquelle la mise en place des TEC a affecté la forte croissance des échanges entre les deux pays.
    Plus précisément, il s’agit d’analyser l’évolution du commerce extérieur du Niger de 1997 à 2002, de décrire les modifications provoqués par la mise en place du TEC dans les formalités administratives aux frontières et dans les pratiques des commerçants, d’identifier les facteurs explicatifs des changements survenus dans la géographie des échanges extérieurs, d’analyser les premiers effets de la crise ivoirienne sur le commerce extérieure du Niger, d’examiner l’évolution du nombres de produits industriels agréés et enfin de confronter les effets attendus du TEC aux résultats observés trois ans après sa mise en œuvre.
    La démarche méthodologique consiste à procéder dans un premier temps à une revue de la littérature sur le sujet, à effectuer une analyse des données du commerce extérieur fournie par la Direction Générale des Douanes (DGD), à réaliser un travail de collecte des informations notamment à travers des entretiens avec les douaniers, les commerçants et les industriels, les responsables des directions régionales concernés et toute personne ou institution utile tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays. C’est ainsi qu’une mission de dix jours à l’intérieure du pays a été effectuée avec l’appui de la Direction de l’analyse, des études économiques et financières du Ministère des Finances et de l’Economie, notamment du chef du service suivi de la conjoncture, M. Saâdou Bakoye.
    Dans la mesure où le travail été réaliser sur la base du commerce enregistré (base de données de la douane), il y a lieu d’attirer l’attention du lecteur sur le biais qui peut entacher les conclusions. Le résultat obtenu à partir des données de la douane doit être pris avec réserve d’autant que les flux enregistres par la douane, particulièrement ceux avec le Nigéria, souvent jugés sous estimés.EGG, J. et HERRERA, J. [1998] notent qu’en 1995 45% des importations du Niger (enregistrés et non enregistrés) viennent du Nigéria alors que ce chiffre n’est que de 13% selon les statistiques douanières. Pour ce qui est des exportations, ils estiment que 45% sont effectués en direction du Nigéria contre 25% selon les statistiques douanières.
    Le plan du rapport consiste à présenter successivement la problématique de l’intégration régionale pour le cas du Niger, le processus de mise en place du TEC, les modifications tarifaires apportées par le TEC et leurs effets attendus, l’analyse des données du commerce extérieur, la perception des acteurs et enfin la conclusion et les recommandations.
  • English abstract
  • Landlocked country in West Africa, Niger shows the specificity of belonging to a monetary and economic zone, WAEMU, which is not Nigeria's first trading partner in the region. Due to a number of structural and cyclical factors, the people of Niger area since pre-colonial times maintain strong business relationships with those of the continent in Nigeria.
    Until recently, there were no systems for monitoring exchanges between the two countries. The "Follow-up of trade between Nigeria and its neighbors", set up and financed by French Cooperation since 1994, is therefore timely. He helped to establish a regional network of experts to carry out regular monitoring and analysis of cross-border trade between Nigeria and its immediate neighbors. The program has two objectives: to allow the franc zone countries to better address their economic relations with Nigeria in the definition of development strategies on the one hand and contribute to regional dialogue on some aspects of economic policies on the other.
    To achieve these objectives, activities and the project approach is to periodically collect and process information related to border trade, disseminate the results in the form of monthly press releases (national) or a quarterly newsletter, the "Echo of borders" (at the regional level), studies that meet the needs of economic and policy makers for a better understanding of cross-border trade, stimulate the regional debate including the provision of data elements and useful analytical the debates and regional train network members. It is this logic that was provided at the first meeting of the steering committee of the program which was held in Abuja in mid-March 2002, this study "preliminary assessment of the impact of TEC / UEMOA Foreign Trade of the Niger. "
    The implementation of the TEC resulting in the removal of banners within the customs zone and adopting a common tariff policy vis-à-vis third countries, we expect a change in flow patterns imports and exports. Price changes resulting from the modification of duties are in fact supposed to act on the demand and profit margins. The dynamics of regional integration and should result in an increase in trade between the partners at the expense of the UEMOA countries. It is nevertheless possible that a number of factors have contributed to slow the momentum.
    The general objective of this study is to understand the impact of the CET on foreign trade of the Niger, particularly in regard to relations with Nigeria. According to J. EGG [1993], exports to Nigeria accounted for 55% of sales outside the Niger uranium imports from Nigeria are purchasing 15% of Nigerians over the period 1980-1988. For Vincent Caupin, trade with Nigeria account for 40% of foreign trade registered and unregistered Niger and exports to Nigeria are 80% off uranium exports in 1995. It is thus interesting to understand the extent to which the implementation of the TEC has affected the growth of trade between the two countries.
    More specifically, it is to analyze the evolution of foreign trade of the Niger from 1997 to 2002, describe the changes caused by the introduction of the CET in the border bureaucracy and in the practices of traders, to identify the factors explaining changes in the geography of foreign trade, to analyze the initial impact of the Ivorian crisis on the foreign trade of the Niger, to examine the evolution of industrial products certified and finally to compare the expected effects the TEC to the results observed three years after its implementation.
    The methodological approach is to first proceed to a review of the literature on the subject, an analysis of trade data provided by the Directorate General of Customs (DGC), to perform work of collecting information including Through interviews with customs, traders and industrialists, heads of regional departments concerned and any person or institution useful both in Niamey inside the country. For example, a ten-day mission to the interior of the country was carried out with the support of the Analysis Branch, Economic and Financial Studies of the Ministry of Finance and Economy, including the head Service followed by the economy, Mr. Saadou Bakoye.
    To the extent that the work was performed on the basis of recorded trade (database of customs), it is necessary to draw the reader's attention to the bias that may taint the findings. The result obtained from the data of the customs should be taken with reserve as much as flows registered by the customs, especially with Nigeria, often seen as estimés.EGG, J. and HERRERA, J. [1998] note that in 1995 45% of imports from Niger (registered and unregistered) are from Nigeria, while this figure is only 13% according to customs statistics. As for exports, they estimate that 45% are made in the direction of Nigeria as against 25% according to customs statistics.
    The plan of the report is to present successively the issue of regional integration for the case of Niger, the process of implementation of the CET, tariff changes made by the TEC and their expected effects, the analysis of trade data the perception of actors and finally the conclusion and recommendations.