Impact of agricultural market reforms on smallholder farmers in benin and malawi

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Report of E. Gabre-Madhin and R. Kachule and M. Fafchamps - 2001

  • Literature reference
  • Author
  • E. Gabre-Madhin and R. Kachule and M. Fafchamps
  • English title of the work
  • Impact of agricultural market reforms on smallholder farmers in benin and malawi
  • Title of the work
  • Impact of agricultural market reforms on smallholder farmers in benin and malawi
  • Year of publication
  • 2001
  • Institution
  • IFPRI Collaborative Research Projet
  • Number of pages
  • 116
  • Volume of a journal or multi-volume book
  • 2
  • Countries concerned
  • Associated thesauruses
  • ESPEs-Africa
  • Keywords ESPEs-Africa
  • Organisation and markets
    Rules and markets
    Players and markets
    Access to marketing markets
    Regional ag. policies
    Exploitation and economic impacts
    Exploitation and social impacts
    Other impacts of exploitation
    Exploitation and economic impacts
  • Saved on
  • 2011-12-14
  • Modifed on
  • 2011-12-14
  • Administrated by
  • aboudou fatiou
  • Abstract
  • 1.1 Contexte
    Au cours des dix dernières années, tant au Bénin et au Malawi, comme un grand nombre de pays en Afrique sub-saharienne, ont
    connu des transformations fondamentales de leur économie alimentaire. Généralement, à partir du début des années 1980, les donateurs
    et les organismes multilatéraux ont préconisé des réformes du marché alimentaire comme un élément central de la structure globale
    programmes d'ajustement. Dans cette période, les réformes adoptées par les pays africains, quoique inégale et souvent lente,
    ont dépassé l'agenda des réformes relativement limitées fixées par la Banque mondiale Rapport Berg en 1981
    (Jayne et Jones, 1997; Seppala, 1997). Une abondante littérature empirique atteste les réalisations importantes
    de ces réformes du marché alimentaire, qui ont inclus à la fois le retrait des organismes d'État de la tarification et
    activités de marketing et de l'assouplissement des restrictions réglementaires sur le commerce privé.
    Plusieurs thèmes généraux émergent de cette vaste documentation. Premièrement, des études suggèrent que les commerçants privés ont
    répondu en grande partie aux opportunités de marché accru, comme en témoigne l'entrée du secteur privé dans le sillage de
    la réforme. Dans le même temps, les opérations du secteur privé se caractérisent par un capital limité, un faible degré de
    spécialisation, et peu d'investissement à long terme. Facteurs vu de contraindre le comportement des commerçants sont limitées
    l'accès au crédit, l'incertitude qui persiste quant à l'engagement de l'Etat à la réforme, et les renversements de politique dans de nombreux
    instances.
    Deuxièmement, les études empiriques document une tendance à l'intégration du marché à long terme et l'augmentation
    l'efficacité de la transmission des prix dans le sillage de la réforme, indiquant que les marchés urbains en particulier, sont bien
    intégré. Toutefois, les marchés ruraux sont souvent segmentées dans le court terme en raison d'informations et de faibles
    infrastructures de transport.
    Troisième des marges de commercialisation, définie comme l'écart entre le producteur et les prix à la consommation, ont été réduits
    d'avant la réforme. La réduction des marges de commercialisation semble être principalement due à la réduction de la
    prix à la consommation dans de nombreux pays. L'abaissement des marges commerciales entre les pays suggère que la
    du secteur privé est effectivement s'engager dans l'arbitrage spatial, bien que les marges restent élevés par rapport aux
    prix au producteur, en raison du coût élevé des transports terrestres.
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    Enfin, les recherches disponibles aborder le développement du marché suggère que la réforme a favorisé l'émergence
    d'un grand nombre de commerçants informels. Bien que ces commerçants se montrer compétitives dans un sens statique, elles ont
    inconvénients dynamique due au fait que leur petite échelle, des ressources limitées et de limiter les niveaux d'enseignement
    leur capacité à innover (Coulter et Poulton, 1999). Ces commerçants informels sont peu susceptibles d'obtenir de banque
    finances ou de s'engager à long terme des arrangements contractuels et stockent généralement pour des périodes très courtes. Pour
    C'est pourquoi, en dépit d'entrée trader initiale, les accords de commercialisation plus complexes, impliquant de tels mécanismes
    que les contrats à terme et les primes de qualité n'ont pas émergé (Beynon et al, 1992). Par ailleurs, des négociants privés
    tendance à s'appuyer sur sociale, sur la base ethnique, les réseaux et personnalisée, basée sur la confiance, l'échange, afin de contourner
    les coûts de transaction élevés d'obtention d'informations de marché, recherche de partenaires fiables, et de l'application
    contrats (Fafchamps et Minten, 1999). Dans un certain nombre de cas, pratiques séculaires de l'intermédiation ont
    réapparue avec la réforme du marché, dans laquelle certains opérateurs économiques se trouvent exclusivement en tant que courtiers, spécialisée dans
    correspondant aux acheteurs et aux vendeurs de céréales. Cette pratique permet un certain degré d'échanges anonymes entre
    longue distance des partenaires, réduisant ainsi les coûts de transaction de la recherche et l'exécution des contrats (Gabre-
    Madhin, 1998).
    Ces réalisations sont, notamment, l'augmentation de l'entrée par des commerçants privés dans le commerce alimentaire, de marketing réduits
    marges, les prix au producteur a augmenté, et la meilleure transmission des signaux de prix dans l'économie (Barrett,
    1994; Jones, 1996, Beynon et al, 1992). En dépit de ces réalisations, cependant, la question demeure
    si la libéralisation des marchés des produits alimentaires a effectivement abordé les principales raisons pour lesquelles l'Afrique
    les gouvernements d'abord intervenue sur les marchés alimentaires par la création d'entreprises agricoles ou para-étatiques
    offices de commercialisation, qui est, la nécessité d'accroître la production agricole (Dorward et al, 1999).
    En dépit de vaste littérature, peu d'études ont abordé le comportement microéconomique des marchés
    participants, tels que les opérateurs individuels ou les entreprises (Bryceson, 1993; Barrett, 1997; Gabre-Madhin, 1998;
    Fafchamps et Minten, 1999).
    Ces études soulignent l'importance des coûts de transaction face
    commerçants individuels, le rôle des intermédiaires, et des relations et du capital social. Encore moins d'études ont
    tenté de lier les caractéristiques et le comportement du marché négociant avec les normes de performance du marché à la
    niveau du négociant.
  • English abstract
  • 1.1 Background
    Over the past decade, both Benin and Malawi, like a great many countries in sub-Saharan Africa, have
    witnessed fundamental transformations of their food economies. Generally, from the early 1980s on, donors
    and multilateral agencies have advocated food market reforms as a central component of overall structural
    adjustment programs. In this period, reforms enacted by African countries, though uneven and often slow,
    have gone beyond the relatively limited reform agenda set forth by the World Bank’s Berg Report in 1981
    (Jayne and Jones, 1997; Seppala, 1997). A large empirical literature attests to the significant achievements
    of these food market reforms, which have included both the withdrawal of state agencies from pricing and
    marketing activities and the relaxation of regulatory restrictions on private trade.
    Several general themes emerge from this broad literature. First, studies suggest that private traders have
    responded in large part to increased market opportunities, evidenced by private sector entry in the wake of
    reform. At the same time, private sector operations are characterized by limited capital, a low degree of
    specialization, and little long-term investment. Factors seen to constrain the behavior of traders are limited
    access to credit, continued uncertainty about the state’s commitment to reform, and policy reversals in many
    instances.
    Second, empirical studies document a trend toward long-term market integration and the increasing
    efficiency of price transmission in the wake of reform, indicating that urban markets in particular are well
    integrated. However, rural markets are often segmented in the short term due to weak information and
    transport infrastructure.
    Third, marketing margins, defined as the spread between producer and consumer prices, have been reduced
    from pre-reform levels. The reduction in marketing margins appears to be primarily due to the reduction of
    consumer prices in many countries. The lowering of marketing margins across countries suggests that the
    private sector is effectively engaging in spatial arbitrage, although margins still remain high relative to
    producer prices, due to the high costs of inland transport.
    1

    Finally, available research addressing market development suggests that reform has prompted the emergence
    of large numbers of informal traders. While these traders behave competitively in a static sense, they have
    dynamic disadvantages due to the fact that their small scale, limited resources and educational levels limit
    their capacity to innovate (Coulter and Poulton, 1999). These informal traders are unlikely to obtain bank
    finance or to engage in long-term contractual arrangements and generally store for very short periods. For
    this reason, despite initial trader entry, more complex marketing arrangements involving mechanisms such
    as forward contracting and quality premia have not emerged (Beynon et al, 1992). Moreover, private traders
    tend to rely on social, ethnic-based, networks and personalized, trust-based, exchange in order to circumvent
    the high transaction costs of obtaining market information, searching for reliable partners, and enforcing
    contracts (Fafchamps and Minten, 1999). In a number of instances, age-old practices of intermediation have
    re-emerged with market reform, in which some traders operate exclusively as brokers, specialized in
    matching grain buyers and sellers. This practice enables some degree of anonymous exchange between
    long-distance partners, thus reducing the transaction costs of searching and enforcing contracts (Gabre-
    Madhin, 1998).
    These achievements are, notably, increased entry by private traders into food trade, reduced marketing
    margins, increased producer prices, and the improved transmission of price signals in the economy (Barrett,
    1994; Jones, 1996, Beynon et al, 1992). In spite of these achievements, however, the question lingers
    whether the liberalization of food markets has effectively addressed the key reasons why African
    governments initially intervened in food markets through the creation of agricultural parastatal enterprises or
    marketing boards, that is, the need to increase agricultural production (Dorward et al, 1999).
    In spite of vast literature, relatively few studies have addressed the microeconomic behavior of market
    participants, such as individual traders or firms (Bryceson, 1993; Barrett, 1997; Gabre-Madhin, 1998;
    Fafchamps and Minten, 1999).
    These studies highlight the importance of transaction costs facing
    individual traders, the role of intermediaries, and of relationships and social capital. Even fewer studies have
    attempted to link trader characteristics and market behavior with standards of market performance at the
    trader level.