Echanges régionaux, commerce frontalier et sécurité alimentaire en afrique de l'ouest

Favorite & sharing
Export BibTex
PDF Export
Report

Report of - 1989

  • Literature reference
  • English title of the work
  • Regional trade, border trade and food security in west africa
  • Title of the work
  • Echanges régionaux, commerce frontalier et sécurité alimentaire en afrique de l'ouest
  • Year of publication
  • 1989
  • Institution
  • INRA/UNB/IRAM
  • Number of pages
  • 217
  • Countries concerned
  • France
  • Associated thesauruses
  • ESPEs-Africa
  • Keywords ESPEs-Africa
  • Transborder regional exchanges
    Non-transborder Regional exchanges
    Other exchanges
    Access to marketing markets
    Marketing and contracting
    Food security
    Food sovereignty
    Trade policy Prospects
  • Saved on
  • 2011-12-14
  • Modifed on
  • 2011-12-14
  • Administrated by
  • aboudou fatiou
  • Abstract
  • En juillet 1987, nous avons été saisis par le département de Géographie de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines, de son intention de démarrer, conjointement avec la station de Montpellier de l’Institut National de la recherche Agronomique (France), un projet de recherche intitulé « Echanges régionaux, commerce frontalier et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest ».
    Nous avons soutenu cette initiative pour plusieurs raisons :
    Primo les activités de recherche réalisée dans le cadre des relations Nord-sud sont rares au sein de la Faculté des Lettres excepté les accords interuniversitaires dont le fonctionnement académique repose principalement sur l’appui pédagogique à la préparation de quelques thèses de doctorat. Le projet « échanges régionaux » tel qu’il nous a été soumis s’écarte sensiblement de ce type d’accord inter universitaire pour impliquer une collaboration scientifique plus large, conçue dans le cadre de la pluridisciplinarité. Cette conception a abouti à la constitution d’un véritable réseau de recherche qui implique aujourd’hui plusieurs chercheurs européens et africains ici présents.
    Secundo, les axes de recherches autour desquels s’articule le projet sont intéressants et abordent les problèmes brûlants du continent africain et des Etats-Nations qui le composent.
    Sur le plan continental et sous-régional, on peut dégager trois principaux centres d’intérêts :
    - Le fonctionnement des groupements régionaux.
    - Le développement des échanges triangulaires par une meilleure circulation des produits agricoles entre pays côtiers et sahéliens.
    - Une meilleure connaissance des mécanismes de fonctionnement des espaces politiques (Etats-Nations).
    Pour le Bénin en particulier dont l’économie repose en grande partie sur les activités de réexportations, le projet peut apporter beaucoup de réponses aux préoccupations nationales.
    Par exemple si l’on connait bien comment fonctionne la politique commerciale de réexportation, essentiellement basée sur le désarmement douanier, on connait moins bien les filières par lesquelles les produits massivement débarqués au port atteignent les marchés des pays voisins et s’intègrent à leurs circuits de distribution. Ce dernier aspect est d’autant plus important que la survie du système de réexportation dépend entre autre des capacités de consommation des pays voisins.
    Les conditions d’insertion cde ces produits réexportés aux marchés finaux deviennent ainsi l’élément essentiel de cette politique. Il parait difficile que ces conditions soient bien maitrisées de l’extérieur. C’est seulement par une collaboration scientifique qui implique à la fois les chercheurs des pays importateurs et ceux des pays consommateurs que l’on peut espérer connaître véritablement les mécanismes du commerce de réexportation. C'est-à-dire l’importance de l’enjeu que représente votre étude pour l’avenir de notre pays. En effet la crise actuelle de l’économie béninoise n’est-elle pas finalement la crise des échanges régionaux en général et du commerce frontalier en particulier ?
    Enfin l’idée d’intégrer au fonctionnement du projet la formation de quelques étudiants utilisés pour les enquêtes de terrain montre les soucis d’inscrire les recherches scientifiques dans les préoccupations nationales.
    La lecture de quelques-uns de vos rapports d’étape nous a déjà montré l’ampleur du travail qui a été conduit de fin juillet 1987 à ce jour. Votre méthode de travail avec la S constitution d’un véritable réseau de recherche et l’actuel séminaire de Cotonou sur le bilan et les perspectives de vos travaux méritent admiration et encouragement. L’expérience scientifique que vous êtes en train de mettre en place est riche d’enseignements. Nous tacherons de la suggérer à d’autres groupes de réflexion scientifique pour qu’à travers la science se brisent les barrières du nationalisme étriqué, de l’intolérance et de l’injustice.
    Nous sommes particulièrement heureux que malgré la crise économique qui frappe de plein fouet le Bénin vous ayez choisi Cotonou pour abriter ce séminaire. Nous vous en félicitons et vous en remercions. Nous vous assurons en retour que l’hospitalité du peuple béninois ne fera pas défaut.
    Au nom du ministre des Enseignements Moyens et Supérieurs et en mon nom propre, je souhaite plein succès à vos travaux.
    Prêts pour la révolution
    La lutte continue.
  • English abstract
  • In July 1987, we were seized by the Department of Geography, Faculty of Letters, Arts and Humanities, of its intention to start, together with the Montpellier station of the National Institute of Agronomic Research (France), a research project entitled "regional trade, border trade and food security in West Africa."
    We have supported this initiative for several reasons:
    Primary research activities conducted as part of North-South are rare in the Faculty of Arts except for inter-university agreements whose operation is based primarily on academic pedagogical support in the preparation of several doctoral theses. The "regional trade" as it was submitted to us differs significantly from this type of agreement for inter-university research collaboration involving a wider, designed as part of a multidisciplinary approach. This design resulted in the formation of a network of research today involves several European and African researchers here.
    Second, the research themes around which the project is interesting and address the burning issues of the African continent and the United Nations which compose it.
    On the continental and subregional levels, one can identify three main interests:
    - The operation of the regional groupings.
    - The development of triangular trade by improving circulation of agricultural products between coastal and Sahelian countries.
    - A better understanding of the mechanisms of functioning of political space (United Nations).
    For Benin, in particular, whose economy relies heavily on the work of re-exports, the project can generate a lot of answers to national concerns.
    For example if we know how much re-export trade policy, mainly based on the dismantling of tariff barriers, less is known about the channels through which products landed heavily in the port reach the markets of neighboring countries and integrate their circuits of distribution. The latter is particularly important for the survival of the system depends, among other re-absorption capacities of neighboring countries.
    The conditions for inclusion cde these products re-exported to final markets and become the cornerstone of this policy. It seems difficult that these conditions are well mastered from the outside. It is only through a scientific collaboration that involves both researchers importing countries and those of consumer countries that can really hope to know the mechanisms of re-export trade. That is to say the importance of what is at stake your study for the future of our country. In fact the current crisis of the Beninese economy is it not ultimately the crisis of regional trade in general and border trade in particular?
    Finally the idea of ​​integrating the operation of the proposed formation of a few students used for field surveys showed concerns to include scientific research on the national agenda.
    Reading some of your progress reports has already shown us the amount of work that was conducted in late July 1987 to date. You work with the formation of S a network of research and the current Cotonou seminar on the results and prospects of your work deserves admiration and encouragement. The scientific experiment that you are putting in place is instructive. We will try to suggest it to other groups of scientific thinking that through science break the barriers of narrow nationalism, intolerance and injustice.
    We are particularly pleased that despite the economic crisis that is hitting the Cotonou Benin you have chosen to host this seminar. We congratulate you and thank you. We assure you that in return the hospitality of the people of Benin will not default.
    On behalf of the Minister of secondary and higher education and on my own behalf, I wish you every success in your work.
    Ready for the revolution
    The struggle continues.