Le volontariat a burkina-faso
- Abstract
- La question du développement dans les pays du tiers monde en générale et de l’Afrique en particulier devient de plus en plus complexe au regard de la faible performance enregistrée en Afrique. Comment l’abordé, par le haut ou par le bas ?
L’Afrique est devenue de ce point de vue un terrain d’expérimentation à la fois pour les pays du nord et ceux du sud, tellement les besoins sont énormes en particulier dans les régions à écologie fragile où la survie des populations passe par un vigoureux programme d’assistance internationale.
Le Burkina Faso fait partie de l’un des pays à écologie fragile. Ici, l’action des ONG est d’autant plus visible que ce pays jouit d’une bonne réputation fondée sur l’ardeur au travail et la sobriété de sa population. A partir de ces qualités, beaucoup d’hommes de bonne volonté et notamment les jeunes des pays du Nord se sont massivement engagés aux côtés des Burkinabè pour renforcer leur lutte contre la sécheresse, la désertification et les difficultés alimentaires. C’est ainsi que les pouvoirs publics ont porté un intérêt particulier à cette forme d’assistance à cause de sa souplesse et de sa capacité à atteindre les communautés vivant dans les régions éloignés.
Malgré l’efficacité des ONG, celles-ci posent tout de même un certain nombre de problèmes tels que leur fonctionnement en vase clos, la similitude de leur action entraînant parfois des doubles emplois et la peur de se voir supplanter par d’autres institutions mieux organisées et aux moyens plus importants. Il devient alors urgent de se demander si une stratégie de développement à caractère anarchique concurrentiel, non contrôlé et non centralisé peut aboutir à de bons résultats.
En dehors de cette interrogation qui entraîne quelques méfiances, on peut aussi s’interroger sur la motivation réelle des ONG. Qu’elles soient nationales ou étrangères, leur présence pose aujourd’hui de nombreux problèmes à la fois politiques et sociaux.
- English abstract
- The issue of development in Third World countries in general and Africa in particular is becoming more complex with respect to the weak performance in Africa. Discussed how, at the top or bottom?
Africa has become in this view a testing ground for both countries in the north and south, so the needs are enormous especially in areas with fragile ecology of populations where survival requires a strong international assistance program.
Burkina Faso is part of one of the countries in fragile ecology. Here, the work of NGOs is more visible than this country has a good reputation based on hard work and sobriety of its population. From these qualities, many men of good will and especially young people in the North were heavily engaged with Burkina Faso to strengthen their fight against drought, desertification and food shortages. Thus the government has taken a special interest in this form of assistance because of its flexibility and its ability to reach communities in remote areas.
Despite the effectiveness of NGOs, they still pose a number of problems such as how they work in isolation, the similarity of their actions sometimes resulting in duplication and the fear of being supplanted by other institutions better organized and more resources. It becomes urgent to ask whether a development strategy to competitive anarchic nature, uncontrolled and non-centralized can lead to good results.
Apart from this question that leads to some suspicion, one can also question the real motivation of NGOs. Whether domestic or foreign, their presence poses today many problems at once political and social.