Approche méthodologique d’une assurance des cultures et des récoltes cotonnières au Togo

Favoris & Partage
Export BibTex
Export PDF
Signaler

Thèse de Master de TIDJANI Douroudjayé Souléman - 1998

  • Référence bibliographique
  • Année de publication
  • 1998
  • Auteur(s)
  • TIDJANI Douroudjayé Souléman
  • Titre du document
  • Approche méthodologique d’une assurance des cultures et des récoltes cotonnières au Togo
  • Titre en anglais
  • Approche méthodologique d’une assurance des cultures et des récoltes cotonnières au Togo
  • Ecole
  • Institut International des Assurances -Cameroun (IIA)
  • Mois de création ou de publication
  • Décembre
  • Pays concerné(s)
  • Togo
  • Thésaurus associé(s)
  • Colire
  • Mots-clé(s) Colire
  • Assistance technique aux producteurs
    Qualité du service fourni
    Accès au service
    Autre assistance aux producteurs
    Appui à la gestion
    Productivité des producteurs
    Coût du gain de productivité
    Estimation du revenu
    Niveau de revenu
    Débat sur les subventions et les soutiens
    Soutien au coton
    Contrat de fourniture à long terme
    Marché de demande
    Les emplois à la production de coton
    Travail salarié
    Emploi rural
    Perspective historique du développement économique
    Développement du coton
    Coton et développement économique
    Développement économique
    Développement rural
    Développement régional
  • Enregistré le
  • 2015-01-14
  • Modifié le
  • 2015-01-14
  • Administré par
  • ASSOGBAVI Kossi Y
  • Résumé
  • L’économie togolaise, à l’instar de celles des autres pays africains, est tributaire de son agriculture. Les productions agricoles qui permettent aux producteurs de disposer des ressources financières sont malheureusement exposées à divers risques. L’absence de couverture d’assurance des risques agricoles dans les opérations effectuées sur le marché togolais d’assurances, ne garantit pas aux producteurs la disponibilité permanente des ressources pour leurs activités agricoles. Ce qui fait de la profession agricole une profession quelque peu aléatoire.
    L’étude intitulée ‘’Approche méthodologique d’une assurance des cultures et des récoltes cotonnières au Togo’’ tente de proposer des pistes pour l’institution d’une assurance agricole pouvant permettre de garantir aux producteurs l’exercice permanente de leurs activités agricoles.
    L’étude montre qu’au Togo, la culture du coton est sujette aux risques liés à la destruction des plantes par les ravageurs, les maladies parasitaires, les animaux sauvages et les animaux de transhumance. On note aussi les préoccupations des cotonculteurs, liées à la protection des frais d’exploitation, des récoltes et du stockage de celles-ci jusqu’à l’acheminement aux points de vente.
    A ces préoccupations s’ajoutent d’autres relatives à l’absence de couverture des frais de maladies, d’accidents, et surtout de prise en charge des exploitants après l’arrêt définitif de leurs activités. De plus, les pertes des récoltes liées aux pluies, incendies, vents et déchets contaminants n’encouragent pas les institutions de crédits à leur accorder des prêts pour leur permettre d’augmenter leurs exploitations et leurs revenus en vue de satisfaire d’autres besoins louables.
    Néanmoins, l’auteur pense que l’espoir est permis dans un premier temps de mener des tentatives d’une couverture d’assurance agricole précisément des frais d’exploitation et de récoltes cotonnières.
    L’élément d’influence qui contribue le plus à la baisse des récoltes étant la pluie, la technique de couverture d’assurance, basée sur le principe indemnitaire consistera à déterminer le taux d’influence de l’élément principalement considéré comme cause du sinistre (la pluie), de manière à pouvoir mesurer ses conséquences sur le taux de la prime pour la rendre forfaitaire et donc supportable, conformément à la technique de capitalisation.
    Les réserves constituées à partir de la capitalisation, en plus des apports des institutions financières, des entreprises et sociétés nationales intéressées par le secteur cotonnier, pourront servir à mettre en place un fonds d’intervention en cas de calamité.
    L’assurance ne remboursera que les pertes réellement subies par l’assuré suivant le principe indemnitaire.
    Cette stratégie permettra non seulement de relever le défi d’une assurance agricole, précisément des cultures et des récoltes cotonnières, mais aussi permettra à chaque producteur, assureur et acteur intervenant en milieu agricole de trouver son compte et assurer ainsi la pérennité de ce qu’il a entrepris.
  • Résumé en anglais
  • L’économie togolaise, à l’instar de celles des autres pays africains, est tributaire de son agriculture. Les productions agricoles qui permettent aux producteurs de disposer des ressources financières sont malheureusement exposées à divers risques. L’absence de couverture d’assurance des risques agricoles dans les opérations effectuées sur le marché togolais d’assurances, ne garantit pas aux producteurs la disponibilité permanente des ressources pour leurs activités agricoles. Ce qui fait de la profession agricole une profession quelque peu aléatoire.
    L’étude intitulée ‘’Approche méthodologique d’une assurance des cultures et des récoltes cotonnières au Togo’’ tente de proposer des pistes pour l’institution d’une assurance agricole pouvant permettre de garantir aux producteurs l’exercice permanente de leurs activités agricoles.
    L’étude montre qu’au Togo, la culture du coton est sujette aux risques liés à la destruction des plantes par les ravageurs, les maladies parasitaires, les animaux sauvages et les animaux de transhumance. On note aussi les préoccupations des cotonculteurs, liées à la protection des frais d’exploitation, des récoltes et du stockage de celles-ci jusqu’à l’acheminement aux points de vente.
    A ces préoccupations s’ajoutent d’autres relatives à l’absence de couverture des frais de maladies, d’accidents, et surtout de prise en charge des exploitants après l’arrêt définitif de leurs activités. De plus, les pertes des récoltes liées aux pluies, incendies, vents et déchets contaminants n’encouragent pas les institutions de crédits à leur accorder des prêts pour leur permettre d’augmenter leurs exploitations et leurs revenus en vue de satisfaire d’autres besoins louables.
    Néanmoins, l’auteur pense que l’espoir est permis dans un premier temps de mener des tentatives d’une couverture d’assurance agricole précisément des frais d’exploitation et de récoltes cotonnières.
    L’élément d’influence qui contribue le plus à la baisse des récoltes étant la pluie, la technique de couverture d’assurance, basée sur le principe indemnitaire consistera à déterminer le taux d’influence de l’élément principalement considéré comme cause du sinistre (la pluie), de manière à pouvoir mesurer ses conséquences sur le taux de la prime pour la rendre forfaitaire et donc supportable, conformément à la technique de capitalisation.
    Les réserves constituées à partir de la capitalisation, en plus des apports des institutions financières, des entreprises et sociétés nationales intéressées par le secteur cotonnier, pourront servir à mettre en place un fonds d’intervention en cas de calamité.
    L’assurance ne remboursera que les pertes réellement subies par l’assuré suivant le principe indemnitaire.
    Cette stratégie permettra non seulement de relever le défi d’une assurance agricole, précisément des cultures et des récoltes cotonnières, mais aussi permettra à chaque producteur, assureur et acteur intervenant en milieu agricole de trouver son compte et assurer ainsi la pérennité de ce qu’il a entrepris.