La dimension sociale et culturelle de la culture cotonnière au Togo (cas de la région des plateaux)
- Référence bibliographique
-
- Année de publication
- Janvier 1995
- Auteur(s)
- Wonou OLADOKOUN
- Titre du document
- La dimension sociale et culturelle de la culture cotonnière au Togo (cas de la région des plateaux)
- Titre en anglais
- La dimension sociale et culturelle de la culture cotonnière au Togo (cas de la région des plateaux)
- Adresse de l'éditeur
- Togo Lomé
- Ecole
- Université du Bénin
- Pays concerné(s)
-
Togo
- Thésaurus associé(s)
-
ESPEs-Africa
Colire
- Mots-clé(s) ESPEs-Africa
Exploitation et impacts économiques
Exploitation et impacts sociaux
Exploitation et impacts environnementaux
Exploitation et impacts économiques
Exploitation et impacts sociaux
Exploitation et impacts environnementaux
- Mots-clé(s) Colire
Formation des producteurs
Formation technique
Assistance technique aux producteurs
Qualité du service fourni
Autre assistance aux producteurs
Autre fourniture d'appui
Productivité des producteurs
Niveau de productivité
Diversification de la production
Diversification des cultures
Contractualisation
Production cotonnière collective
Facteurs de qualité
Facteur production de qualité
Exigences de qualité
Exigences de qualité
Accès au marché
Commercialisation
Adaptation aux facteurs abiotiques
Adaptation au sol
Menaces des facteurs biotiques
Sensibilité aux maladies
Sensibilité aux ravageurs
Types d'association
Coopératives cotonnières
Groupement de producteurs de coton
Associations villageoises cotonnières
Unions des producteurs de coton
Durabilité du processus associatif
Règles de fonctionnement associatif
Gouvernance du processus associatif
Durabilité de la gestion interprofessionnelle
Gouvernance de l'interprofession
Activités gérées par l'interprofession
Gestion du secteur relative à la production de la qualité
Fertilité des sols
Fertilité des sols
Dégradation des sols
Dégradation des sols
Réhabilitation des sols
Protection des sols
Cadre national et accès aux technologies
Crédit intrants
Les emplois à la production de coton
Travailleurs familiaux
Emploi rural
Perspective historique du développement économique
Développement du coton
Coton et développement économique
Développement économique
Développement rural
Développement régional
- Enregistré le
- 2016-05-24
- Modifié le
- 2016-05-24
- Administré par
-
ASSOGBAVI Kossi Y
- Résumé
- Introduite au Togo depuis 1974, la culture du coton s’est revèlée être celle qui se pratique sur l’ensemble du territoire togolais et qui mobilise une grande partie des producteurs agricoles. Plusieurs programmes, à l’instar des Projets de Développement Rural (PDR I, II et III), se sont succédés afin d’accroitre la production cotonnière et contribuer au développement socio-économique des producteurs. Ces programmes ont été marqués par l’introduction des innovations et de nouvelles technologies dans les pratiques culturales des producteurs. Cependant, face à la baisse de la production depuis quelques années, il ya lieu de s’interroger sur l’impact de ces innovations et nouvelles technologies sur la production cotonnière et partant, l’incidence socio-économique dans la vie des producteurs.
Une étude menée dans la région des plateaux, qui est une zone à grande potentialité agricole, tente de cerner les contours de la dimension socio-économique de la culture cotonnière à travers :
- Les efforts techniques, financiers et matériels fournis pour la relance de la culture cotonnière au Togo
- Le degré d’implication des producteurs de la région des plateaux dans les actions entreprises ; et
- L’analyse de l’évolution de la production en faisant ressortir les insuffisances qu’il faut surmonter.
L’étude s’est plus appesantie sur :
• La promotion de la culture attelée introduite à travers les projets PDR I, II,et III
• La promotion des organisions paysannes
• L’évolution de la production cotonnière
S’agissant de la culture attelée, l’étude a montré que les objectifs fixés n’ont pas été atteints, à cause du fait que le programme s’est intéressé avant tout au produit et très peu au producteur, dont on doit pourtant tenir compte dans l’élaboration de toute politique intervenant dans la structuration du milieu rural. Pour cela, l’auteur préconise, d’adopter une approche pédagogique visant à amener les producteurs eux-mêmes à sentir le besoin d’opter soit pour le travail manuel, soit pour la traction animale, selon les spécificités de leur milieu. En outre, il faut développer des thèmes culturaux permettant l’obtention d’une meilleure rentabilité des exploitations agricoles à partir des moyens de production spécifiques et adaptés aux réalités environnementales des localités.
L’initiation des organisations paysannes (OP), a certes, recueilli l’adhésion spontanée des villages. Cependant, dans la perspective d’une nouvelle dynamique pour faire des groupements de producteurs, de véritables entreprises de développement, il est nécessaire de donner de nouvelles orientations. L’auteur de l’étude préconise d’initier les membres des OP à l’esprit démocratique, renforcer les capacités organisationnelles des mouvements de producteurs et œuvrer dans le sens de la cohésion sociale à travers le triomphe de l’esprit de tolérance, de sacrifice, de partage, de solidarité et d’ouverture.
S’agissant de l’évolution de la production cotonnière, bien qu’étant en hausse depuis quelques années, elle connaît néanmoins quelques difficultés. C’est pour cela que pour une bonne croissance de la production cotonnière, l’étude suggère une redéfinition du cadre de travail agricole prenant en compte la préservation des sols, la fourniture à temps des intrants agricoles, l’octroi des moyens financiers aux producteurs sous forme de crédit, la mise en place d’une politique d’augmentation des prix mais aussi la prise en compte des préoccupations spécifiques des producteurs.
La mise en œuvre de ces propositions permettra selon l’auteur, une meilleure production cotonnière, un juste partage des retombées économiques et une satisfaction de tous les acteurs impliqués dans le système de production.
- Résumé en anglais
- Introduite au Togo depuis 1974, la culture du coton s’est revèlée être celle qui se pratique sur l’ensemble du territoire togolais et qui mobilise une grande partie des producteurs agricoles. Plusieurs programmes, à l’instar des Projets de Développement Rural (PDR I, II et III), se sont succédés afin d’accroitre la production cotonnière et contribuer au développement socio-économique des producteurs. Ces programmes ont été marqués par l’introduction des innovations et de nouvelles technologies dans les pratiques culturales des producteurs. Cependant, face à la baisse de la production depuis quelques années, il ya lieu de s’interroger sur l’impact de ces innovations et nouvelles technologies sur la production cotonnière et partant, l’incidence socio-économique dans la vie des producteurs.
Une étude menée dans la région des plateaux, qui est une zone à grande potentialité agricole, tente de cerner les contours de la dimension socio-économique de la culture cotonnière à travers :
- Les efforts techniques, financiers et matériels fournis pour la relance de la culture cotonnière au Togo
- Le degré d’implication des producteurs de la région des plateaux dans les actions entreprises ; et
- L’analyse de l’évolution de la production en faisant ressortir les insuffisances qu’il faut surmonter.
L’étude s’est plus appesantie sur :
• La promotion de la culture attelée introduite à travers les projets PDR I, II,et III
• La promotion des organisions paysannes
• L’évolution de la production cotonnière
S’agissant de la culture attelée, l’étude a montré que les objectifs fixés n’ont pas été atteints, à cause du fait que le programme s’est intéressé avant tout au produit et très peu au producteur, dont on doit pourtant tenir compte dans l’élaboration de toute politique intervenant dans la structuration du milieu rural. Pour cela, l’auteur préconise, d’adopter une approche pédagogique visant à amener les producteurs eux-mêmes à sentir le besoin d’opter soit pour le travail manuel, soit pour la traction animale, selon les spécificités de leur milieu. En outre, il faut développer des thèmes culturaux permettant l’obtention d’une meilleure rentabilité des exploitations agricoles à partir des moyens de production spécifiques et adaptés aux réalités environnementales des localités.
L’initiation des organisations paysannes (OP), a certes, recueilli l’adhésion spontanée des villages. Cependant, dans la perspective d’une nouvelle dynamique pour faire des groupements de producteurs, de véritables entreprises de développement, il est nécessaire de donner de nouvelles orientations. L’auteur de l’étude préconise d’initier les membres des OP à l’esprit démocratique, renforcer les capacités organisationnelles des mouvements de producteurs et œuvrer dans le sens de la cohésion sociale à travers le triomphe de l’esprit de tolérance, de sacrifice, de partage, de solidarité et d’ouverture.
S’agissant de l’évolution de la production cotonnière, bien qu’étant en hausse depuis quelques années, elle connaît néanmoins quelques difficultés. C’est pour cela que pour une bonne croissance de la production cotonnière, l’étude suggère une redéfinition du cadre de travail agricole prenant en compte la préservation des sols, la fourniture à temps des intrants agricoles, l’octroi des moyens financiers aux producteurs sous forme de crédit, la mise en place d’une politique d’augmentation des prix mais aussi la prise en compte des préoccupations spécifiques des producteurs.
La mise en œuvre de ces propositions permettra selon l’auteur, une meilleure production cotonnière, un juste partage des retombées économiques et une satisfaction de tous les acteurs impliqués dans le système de production.