Manuel qualité pour les filières cotonnières de l’UEMOA : production de coton-graine de qualité (Togo)

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Document technique de Programme Qualité de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine - Juillet 2006

  • Référence bibliographique
  • Année de publication
  • Juillet 2006
  • Auteur(s)
  • Programme Qualité de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
  • Titre du document
  • Manuel qualité pour les filières cotonnières de l’UEMOA : production de coton-graine de qualité (Togo)
  • Titre en anglais
  • Manuel qualité pour les filières cotonnières de l’UEMOA : production de coton-graine de qualité (Togo)
  • Institution impliquée
  • Filières cotonnières desPays de l’UEMOA (Bénin, Burkina-Faso, Côte-d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo)
  • Mois de création ou de publication
  • Juillet 2006
  • Pays concerné(s)
  • Bénin
    Burkina Faso
    Côte d'Ivoire
    Mali
    Sénégal
    Togo
  • Thésaurus associé(s)
  • Colire
    Performon
  • Mots-clé(s) Colire
  • Formation des producteurs
    Formation à la gestion
    Formation technique
    Alphabétisation
    Assistance technique aux producteurs
    Accès au service
    Autre assistance aux producteurs
    Appui à la gestion
    Autre fourniture d'appui
    Productivité des producteurs
    Changement de productivité
    Estimation du coût de productionokok
    Coût de production
    Comparaison des coûts de production
    Evolution des coûts de production
    Facteur technologique des coûts de production
    Protection des cultures
    Gestion des cultures
    Evaluation et mesure de la qualité
    Classement de coton
    Mesure de qualité
    Comparaison de qualité
    Changement de qualité
    Facteurs de qualité
    Facteur biotique de qualité
    Facteur abiotique de qualité
    Facteur production de qualité
    Exigences de qualité
    Exigences de qualité
    Exigences du marché
    Exigences de la commercialisation
    Fluctuations et volatilité du prix
    Prix mondial
    Gestion des risques de marché
    Outils de gestion des risques
    Organisation de la commercialisation
    Organisation s de commercialisation
    Accès au marché
    Prospection de marché
    Accès au marché
    Commercialisation
    Stratégie de commercialisation
    Stratégie de commercialisation
    Adaptation aux facteurs abiotiques
    Adaptation au sol
    Orientation de la réforme
    Engagement des institutions paysannes
    Modalités de la réforme
    Modalités de supervision
    Justifications de la réforme
    Performance du secteur
    Orientation économique
    Cadre national et accès aux technologies
    Crédit d'équipement
    Politique d'accès aux technologies
    Fourniture des messages techniques
    Crédit intrants
    Crédit pour l'intensification
    Promotion d'intensification
    Cadre politique
    Concurrence et accès aux technologies
    Coordination de la fourniture de technologie
    Modalités de fourniture de technologie
    Accès aux technologies
    Financement durable de la recherche
    Contribution du secteur coton au financement de la recherche
    Programmation efficace de la recherche
    Participation des acteurs du secteur coton
    Participation des producteurs
    Exécution efficiente de la recherche
    Exécution de la recherche
    Supervision de la recherche par le secteur coton
    Exécution de la supervision
    Partenariat public-privé
    Modalités d'exécution de la recherche
    Recherche en milieu réel
    Rôle dans la balance des paiements
    Balance des paiements
    Contribution au PIB
    PIB
    Contribution au revenu fiscal
    Revenu fiscal
    Les emplois à la production de coton
    Travail salarié
    Emploi rural
    Perspective historique du développement économique
    Développement du coton
    Coton et développement économique
    Développement économique
    Développement rural
    Développement régional
  • Mots-clé(s) Performon
  • 1.1.1 Adaptation au marché
    1.1.1.1. Informer et former sur les règles adaptées de commercialisation du coton-fibre
    1.1.2 Adaptation aux facteurs abiotiques
    1.1.2.1. Actualiser les connaissances sur les risques à la production du coton-graine liés aux facteurs abiotiques
    1.1.2.3. Développer de nouvelles techniques de production du coton adaptées à l'évolution des facteurs abiotiques
    1.1.3 Adaptation aux facteurs biotiques
    1.1.3.1. Actualiser les connaissances sur les risques à la production du coton-graine liés aux facteurs biotiques
    1.1.3.2. S'adapter aux risques de la production du coton-graine liés aux facteurs biotiques
    1.1.4 Adaptation aux facteurs socio-économiques
    1.1.4.1. Analyser et informer sur les expériences d'évolution marquante dans les itinéraires techniques de production de coton dans le monde
    2.1.1 Niveau filière
    2.1.1.1. Echanger sur les expériences pour améliorer la compétitivité et l'équité à la production de coton-graine
    2.1.1.2. Echanger sur les expériences de compétitivité et d'adaptation au marché de la récolte à l'égrenage
    2.1.2 Niveau production
    2.1.2.1. Echanger sur les expériences pour améliorer la productivité et la durabilité de la culture
    2.1.3 Niveau transformation
    2.1.3.1. Echanger sur les expériences d'amélioration de la performance de l'évacuation à l'égrenage du coton-graine
    2.1.3.3. Echanger sur les améliorations de gestion de stocks de coton-graine ou de balles de coton en faveur d'une exportation plus efficiente
    2.2.1 Niveau filière
    2.2.1.1. Former pour mieux se conformer aux exigences du marché
    2.2.1 Niveau production
    2.2.2.1. Former pour mieux produire au champ
    2.2.2.2. Former à la vision systémique des exploitations et aide à la prise de décision
    2.3.1 Niveau filière
    2.3.1.1. Développer/Appliquer des outils & instruments adaptés pour mieux produire au champ
    2.3.2 Niveau commercialisation
    2.3.2.1. S'adapter aux exigences du marché
    3.1.1 Niveau filière
    3.1.1.1. Adapter les politiques cotonnières par la concertation et les retours d'expérience
    3.1.1.2. Consolider le système régional d'information coton sur les acteurs, infrastructures, et marchés, (fibre, graine, huile, tourteaux, intrants, …)
    3.1.2 Niveau production
    3.1.2.1. Cerner, guider et s'adapter éventuellement à l'utilisation de nouveautés techniques
    3.2.1 Niveau filière
    3.2.1.1. Adapter les règles aux normes ou exigences internationales
    3.2.2 Niveau production
    3.2.2.1. Adapter le cadre institutionnel en faveur du gain de productivité et de compétitivité
    3.3.1 Niveau filière
    3.3.1.1. Aider à s'adapter au marché
    3.3.1.2. Soutenir la mise en œuvre de mécanismes adaptés de protection des filières contre la volatilité des cours internationaux
    3.3.2 Niveau production
    3.3.2.2. Soutenir une production durable de coton dans les sous-régions
    3.3.3 Niveau transformation
    3.3.3.1. Soutenir la production de coton-fibre répondant aux exigences du marché
  • Enregistré le
  • 2016-06-10
  • Modifié le
  • 2016-06-10
  • Administré par
  • ASSOGBAVI Kossi Y
  • Résumé
  • La plupart des pays du continent africain, n’ont pas encore réussi à tirer un avantage significatif des débouchés commerciaux découlant de l’expansion des marchés. Les raisons ne sont pas principalement liées aux obstacles tarifaires. Elles ont plutôt trait
    - (i) au manque de capacités productives nécessaires pour assurer une production de biens de quantité et qualité suffisantes pour satisfaire la demande ;
    - (ii) une incapacité à prouver que les produits potentiellement destinés à l’exportation sont conformes aux normes internationales et
    - (iii) à des problèmes d’intégration sur le marché mondial.
    Le secteur du coton en Afrique, et en particulier dans la région de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), illustre parfaitement ces problèmes. En effet, la qualité du coton africain dépasse les requis internationaux en termes de qualité (mesure, longueur, micronaire (Index Cotlook A)), grâce à des conditions de culture favorables et à la récolte manuelle du coton. Cependant, son prix sur le marché mondial reste inférieur de 10 % au prix du coton de moyenne qualité à cause de problèmes liés à la contamination, à l’incapacité des producteurs de certifier la bonne qualité de leurs produits et au faible taux de productivité du secteur du coton en Afrique en général.
    Le présent Manuel sur la Qualité du Coton est publié dans le cadre du Programme Qualité UEMOA-UE-ONUDI, financé par l’Union Européenne et exécuté par l’ONUDI sur la période allant de 2001 à 2005. L’objectif de ce manuel est d’assister les pays africains producteurs de coton à améliorer la qualité et la valeur de leur coton.

    Le manuel indique que pour obtenir une production cotonnière de qualité, le choix d’une variété à haut potentiel technologique est déterminant pour obtenir des fibres de qualité. Il faudra pour:

    – privilégier les capsules en position proche de la tige principale sur les branches fructifères de la partie médiane du plant, en veillant en particulier à leur protection vis-à-vis des insectes pendant leur croissance,
    – favoriser la croissance des fruits en place en limitant les stress hydriques et en optimisant la nutrition minérale de la plante par des semis précoces, avec une densité de 50 000 à 100 000 plants/ha, avec un bon entretien de la culture limitant la compétition des adventices et l’application d’une fertilisation minérale et/ou organique,
    – rechercher une production groupée, en veillant à respecter la densité de semis préconisée, et à assurer une protection phytosanitaire efficace de la culture. Il faudra promouvoir la pratique de récoltes précoces, au fur et à mesure de l’ouverture des capsules (récoltes fractionnées), en permettant de constituer des lots de coton-graine homogènes quant aux caractéristiques technologiques de la fibre..

    Ensuite, le coton-graine récolté (de préférence à des heures où la rosée n’est pas trop importante) devra être séché sur claies le jour de la récolte et ensuite trié en fonction du numéro de récolte et de sa qualité visuelle en trois catégories (1er, 2e et 3e choix
    Pendant le séchage, les impuretés devront être retirées du coton-graine pour augmenter la proportion de premier choix.
    Les conditions de stockage du coton-graine sont primordiales pour la préservation de la qualité. Il devra être conservé de préférence dans la case ou le silo, sur sol cimenté, sous un toit étanche. Il peut être conservé en vrac ou en ballots. Il faut aussi qu’il soit à l’abri de la pluie, de la rosée et des animaux.
    Lorsque le coton-graine est stocké au niveau du marché d’achat, l’aire de stockage doit être parfaitement nettoyée et le coton-graine protégé du vent et des animaux. Lors de l’organisation du marché d’achat, la qualité moyenne de la production peut être améliorée par la constitution de lots de coton-graine homogènes regroupant les récoltes des parcelles ayant reçu le même itinéraire technique et séparant la première récolte des récoltes suivantes.
    Ces dispositions permettront d’obtenir une production cotonnière de qualité qui pourra être plus compétitive sur le marché international.
  • Résumé en anglais
  • La plupart des pays du continent africain, n’ont pas encore réussi à tirer un avantage significatif des débouchés commerciaux découlant de l’expansion des marchés. Les raisons ne sont pas principalement liées aux obstacles tarifaires. Elles ont plutôt trait
    - (i) au manque de capacités productives nécessaires pour assurer une production de biens de quantité et qualité suffisantes pour satisfaire la demande ;
    - (ii) une incapacité à prouver que les produits potentiellement destinés à l’exportation sont conformes aux normes internationales et
    - (iii) à des problèmes d’intégration sur le marché mondial.
    Le secteur du coton en Afrique, et en particulier dans la région de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), illustre parfaitement ces problèmes. En effet, la qualité du coton africain dépasse les requis internationaux en termes de qualité (mesure, longueur, micronaire (Index Cotlook A)), grâce à des conditions de culture favorables et à la récolte manuelle du coton. Cependant, son prix sur le marché mondial reste inférieur de 10 % au prix du coton de moyenne qualité à cause de problèmes liés à la contamination, à l’incapacité des producteurs de certifier la bonne qualité de leurs produits et au faible taux de productivité du secteur du coton en Afrique en général.
    Le présent Manuel sur la Qualité du Coton est publié dans le cadre du Programme Qualité UEMOA-UE-ONUDI, financé par l’Union Européenne et exécuté par l’ONUDI sur la période allant de 2001 à 2005. L’objectif de ce manuel est d’assister les pays africains producteurs de coton à améliorer la qualité et la valeur de leur coton.

    Le manuel indique que pour obtenir une production cotonnière de qualité, le choix d’une variété à haut potentiel technologique est déterminant pour obtenir des fibres de qualité. Il faudra pour:

    – privilégier les capsules en position proche de la tige principale sur les branches fructifères de la partie médiane du plant, en veillant en particulier à leur protection vis-à-vis des insectes pendant leur croissance,
    – favoriser la croissance des fruits en place en limitant les stress hydriques et en optimisant la nutrition minérale de la plante par des semis précoces, avec une densité de 50 000 à 100 000 plants/ha, avec un bon entretien de la culture limitant la compétition des adventices et l’application d’une fertilisation minérale et/ou organique,
    – rechercher une production groupée, en veillant à respecter la densité de semis préconisée, et à assurer une protection phytosanitaire efficace de la culture. Il faudra promouvoir la pratique de récoltes précoces, au fur et à mesure de l’ouverture des capsules (récoltes fractionnées), en permettant de constituer des lots de coton-graine homogènes quant aux caractéristiques technologiques de la fibre..

    Ensuite, le coton-graine récolté (de préférence à des heures où la rosée n’est pas trop importante) devra être séché sur claies le jour de la récolte et ensuite trié en fonction du numéro de récolte et de sa qualité visuelle en trois catégories (1er, 2e et 3e choix
    Pendant le séchage, les impuretés devront être retirées du coton-graine pour augmenter la proportion de premier choix.
    Les conditions de stockage du coton-graine sont primordiales pour la préservation de la qualité. Il devra être conservé de préférence dans la case ou le silo, sur sol cimenté, sous un toit étanche. Il peut être conservé en vrac ou en ballots. Il faut aussi qu’il soit à l’abri de la pluie, de la rosée et des animaux.
    Lorsque le coton-graine est stocké au niveau du marché d’achat, l’aire de stockage doit être parfaitement nettoyée et le coton-graine protégé du vent et des animaux. Lors de l’organisation du marché d’achat, la qualité moyenne de la production peut être améliorée par la constitution de lots de coton-graine homogènes regroupant les récoltes des parcelles ayant reçu le même itinéraire technique et séparant la première récolte des récoltes suivantes.
    Ces dispositions permettront d’obtenir une production cotonnière de qualité qui pourra être plus compétitive sur le marché international.