Effet de la libéralisation et des régimes taux de change sur l'approvisionnement et les prix des produits alimentaires au mali.

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Report of L. Diakité - 2000

  • Literature reference
  • Author
  • L. Diakité
  • Title of the work
  • Effet de la libéralisation et des régimes taux de change sur l'approvisionnement et les prix des produits alimentaires au mali.
  • Year of publication
  • 2000
  • Institution
  • IER
  • Number of pages
  • 56
  • Publisher's address
  • Bamako
  • Countries concerned
  • Mali
  • Associated thesauruses
  • AFOMDnet
  • Keywords AFOMDnet
  • Inadequate degree of State involvement
    Engage privatization actions
    Engage liberalization actions
    Engage regulation actions
    Engage actions to balance the State involvement according to the needs of diversified zones
    Insufficient efficiency of agricultural and rural development policy
    Improve the capitalization and exploitation of existing studies on agricultural policy
    Promote sustainably schemes to assess the impacts of agricultural policies
    Improve the update of coherent agricultural policies
    Other action in favour of more efficient policy
    Insufficient action to reduce risk of income decrease for producers
    Other action to reduce the decrease of income
    Insufficient management of exchange rate
    Adapt the exchange rate
    Protect producers against the effects of exchange rate fluctuations
    Insufficient management of inflation
    Protect producers against the effects of inflation
    Other action related to inflation rate
    Insufficient credit provision to other players
    Improve the access to credit for enterprises
    Other action in favour of credit to other players
  • Saved on
  • 2011-12-14
  • Modifed on
  • 2011-12-14
  • Administrated by
  • Ouologuem Abdoulaye
  • Abstract
  • L'objectif global de la recherche est de fournir des informations fiables capables d'aider à la formulation de politique fiable de sécurité alimentaire.
    Il s'agit de faire l'inventaire de l'ensemble des politiques mises en œuvre en matière de libéralisation des marchés des produits alimentaires au Mali, d'analyser l'impact de la libéralisation du commerce et des taux d'échange sur la commercialisation des produits alimentaires et de faire des propositions d'éléments de politique de commercialisation.
    La démarche adoptée à consisté à faire tout d'abord une analyse bibliographique, de collecter des données primaires auprès des différents acteurs concernés, ensuite faire des analyses.
    De l'inventaire des politiques, il ressort que de l'indépendance du Mali à nos jours, un certain nombre de politiques et stratégies ont été élaborées et mises en œuvre. Ces politiques peuvent être classées en fonction des grandes orientations politiques du Mali en 3 grandes phases. Les politiques dominées par l'intervention de l’État qu'on a commune d'appeler la période du trop État ou période socialiste de 1960 à 1968. Ensuite, nous avons la période d'incertitude caractérisée par l'absence d'options appropriées de développement avec toujours le trop État et l’avènement du parti unique. Cette période, la plus longue a été la plus fatale de l'économie malienne entre 1968 et 1980. La période du libéralisme et de la privatisation avec les différentes mesures d'ajustement structurel. Cette phase amorcée depuis 1991 poursuit toujours son cours.
    Les indices de Paache déterminés pour le producteur sont de 162%, indiquent une augmentation du prix des céréales de 62% entre 1993 et 1997. On retient que les prix ont augmenté entre 1993 et 1997 de 04% pour le mil, de 103% pour le sorgho, de 109% pour le maïs et de 20% pour le riz.
    Ces indices au niveau du consommateur ont augmenté de 70% pour le mil, de 75% pour le sorgho, de 76% pour le maïs et de 26% pour le riz. Le résultat consolidé donne un indice de Paache P consommateur=159% indiquant une augmentation de 59% du prix au consommateur.
    Les analyses des effets de libéralisation du marché des sous-produits du coton indique que le prix de l'aliment augmente de 62% et celui du tourteau d'environ 50%.
    Des avantages de cette libéralisation, on retient une élimination distorsions économiques et financières entre les différents intervenant, une amélioration de la disponibilité des produits qui entraînerait une réduction de la forte pression sur les aliments et leur meilleur utilisation, un accroissement des bénéfices de Huicoma.
    Un autre avantage de cette mesure est qu'elle rend le marché plus compétitif, réduit la spéculation et les rentes de situation. Ceci crée les conditions d'une meilleure redistribution des gains en corrigeant la situation qui consiste à transférer les bénéfices réalisés par certains agents économiques vers d'autres et une meilleure prise en charge des intérêts de tous les partenaires et acteurs de la filière.
    Cependant, l'impact sur l'ensemble de la filière coton va se traduire par un gain supplémentaire variant entre 15 et 25 CFA par kg en référence aux prix des marchés nationaux et mondiaux d'une part et d'autre part une nécessaire amélioration de la compétitivité de Huicoma en raison de l'ouverture du secteur et du marché à d'autres acteurs.
    De l'impact de la dévaluation du F CFA, on retient que les exportations des produits alimentaires d'origine agricole ont beaucoup augmenté notamment les exportations des bovins ont plus que doublé. Les exportations de la pomme de terre a aussi augmenté de plus de 300% ainsi que celle du haricot vert.
    Par contre, on enregistre une baisse des importations de certains produits tels que le riz, 28%, le sorgho, 45%, les oignons, 84%, les bananes ordinaires, 98%.
    Au niveau du producteur de coton, on enregistre une augmentation des revenus nets d'environ 40%.
    Pour les producteurs de maïs l'analyse financière et économique montre un regain de compétitivité de cette spéculation avec une augmentation aussi bien des rendements que des prix moyens au producteur. Les marges brutes par hectare ont augmenté de plus de 100% après la dévaluation du F cfa.
    D'une manière générale, le regain de compétitivité est plus net pour les céréales que pour le coton d'un point de vue économique. La difficulté pour les céréales se situerait au niveau du marché qui ne favorise pas les anticipations dans un milieu où les producteurs sont peu formés au fonctionnement du marché.
    Les différentes éléments de politiques proposés sont:
    - L'élaboration et la mise en œuvre d'une véritable politique de suivi des effets de la libéralisation sur a commercialisation des produits alimentaires.
    - L'élaboration d'une politique de promotion des échanges régionaux des produits alimentaires. A cet effet, l'agri-business doit être une priorité.
    - Promouvoir l'organisation, la formation/information des professionnels. La formation continue est aussi une des priorités.